C’est en présence d’une foule nombreuse que notre ami et confrère Saïd Haddouche a rejoint, ce samedi 24 mars après-midi, sa dernière demeure. Sa famille, ses enfants, ses proches, ses amis de la presse, les autorités locales, à leur tête le P/APW de Boumerdès, le chef de sûreté de la wilaya et d’autres élus, ont assisté aux obsèques de Aâmi Saïd. Pour ses confrères et amis du journal «La Dépêche de Kabylie», présents sur les hauteurs du quartier Tribou, à Thenia, où repose désormais le défunt, il s’agit là d’une perte pour toute la corporation : «C’était un homme intègre, sérieux et consciencieux. On garde de lui le souvenir d’un ami et d’un confrère hors pair». Ses enfants abattus par le chagrin étaient inconsolables ainsi que toute sa famille et ses proches. «Salim Haddou», le pseudonyme avec lequel il signait tous ses articles, était très estimé par ses confrères et s’est toujours illustré, notamment au cours de la décennie noire, avec des articles sur la situation sécuritaire. Dernièrement, bien qu’affaiblit par la maladie qui le rongeait, il n’hésitait pas à se déplacer à travers le territoire de la wilaya de Boumerdès pour couvrir toute sorte d’événements. Bien plus encore, il était un des membres actifs de l’association Rahma d’aide aux cancéreux et intervenait souvent et toujours à titre bénévole pour apporter du réconfort aux malades. Plus qu’un ami, plus qu’un confrère, c’est l’un des pionniers de la presse qui s’en est allé, laissant orphelins ses propres enfants, mais également toute une population pour laquelle il s’est dévouée corps et âme. Repose en paix Aâmi Saïd, tu resteras à jamais un exemple pour la corporation qui gardera de toi l’image d’un homme loyal et fidèle à ses principes. Que Dieu t’accueille dans Son vaste Paradis et t’accorde Sa sainte miséricorde.
Hadidh Bessaoudi.