Tahar Boulenouar rassure

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Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA) a rassuré quant à la disponibilité des produits alimentaires, notamment les fruits et légumes, durant le mois de Ramadhan. «Il n’y aura pas de pénurie de produits alimentaires, notamment les fruits et légumes à l’occasion du mois de Ramadhan», a, en effet, rassuré hier M. El-Hadj Tahar Boulenouar, lors de son passage sur les ondes de la chaîne I de la radio nationale. Celui-ci a souligné que la disponibilité des produits alimentaires est due, en premier lieu, au stock actuel, qui est, selon lui, suffisant pour subvenir aux besoins nationaux jusqu’à fin 2018. En second lieu, le président de l’ANCA a souligné que le mois de Ramadhan intervient, cette année, avec l’avènement de la nouvelle saison de récolte des produits, notamment les fruits et légumes. El-Hadj Tahar Boulenouar s’attend, donc, à une stabilité des prix durant le mois de jeûne. «Le mois sacré de cette année ne sera pas différent de celui de l’année précédente en matière d’abondance des produits alimentaires», a-t-il encore indiqué. D’après les estimations de l’ANCA, pas moins de 10 millions de quintaux de fruits et légumes et plus de 80 000 tonnes de viandes seront consommés durant le mois sacré de Ramadhan. Une quantité jugée «très suffisante». Néanmoins, M. Boulenouar a appelé les citoyens à la nécessité de rationaliser leurs dépenses durant ce mois, pour éviter le gaspillage des denrées alimentaires. Au volet approvisionnement en produits agricoles dans les wilayas du sud, M. Boulenouar a fait savoir que ces régions sont devenues, au cours des dernières années, une source d’approvisionnement du marché national en fruits et légumes, à l’image d’El Oued, Ghardaïa, Adrar, Biskra et Tindouf. S’agissant de la viande congelée, le président de l’ANCA informe : «Nous allons demander au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires, pour rendre effectives les importations de viandes congelées». Cette mesure permettra, explique-t-il, d’éviter que «les prix grimpent excessivement en raison d’une offre en nette infériorité, par rapport à une demande en nette croissance tout au long du mois sacré». Concernant, par ailleurs, certains produits très demandés pendant le Ramadhan, à savoir les raisins secs, les pruneaux et les abricots séchés, actuellement interdits d’importation, le président de l’ANCA suggère une levée d’importation puisque, justifie-t-il, «ces fruits secs sont très demandés durant le mois sacré».

L.O.Challal

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