Le maire sommé de réunir l’Assemblée demain

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La réunion des élus de la commune d’Aïn Zaouia, convoqués par le wali au siège de la wilaya mercredi dernier pour une assemblée extraordinaire conformément à l’article 17 du code communal, constitue un premier pas pour mettre fin à la situation de blocage. Une paralysie que connaît cette municipalité depuis l’installation du président de l’APC, le 14 décembre 2017. Pour débloquer la situation, le wali a prôné la constitution d’un exécutif et l’installation des commissions, en tenant compte des résultats de chaque liste. Ainsi, sur proposition du maire, qui a accepté l’idée, le parti du FLN, détenteur d’une majorité relative, les indépendants et le FFS ont pris la majorité des postes répartis entre vice-présidences et commissions. Le RCD, avec ce système de prorata, n’a eu droit qu’à une vice-présidence, au même titre que le PT auquel le président de l’APC a proposé le poste de délégué spécial à Boumahni. Ce choix n’a pas été accepté par les élus de l’Alliance composée des indépendants (3 sièges), du RCD (3 sièges) et du PT (2 sièges), qui compte constituer un exécutif avec le FLN. De ce fait, fort de la majorité délibérante qu’ils possèdent à l’Assemblée, il semblerait que, présentement, rien ne pourra se faire sans ce groupe qui refuse «d’autres partenaires mis à part le FLN». De l’autre côté, l’association du FFS avec le FLN ne présente pas une solution dans l’immédiat en l’absence de majorité entre les deux, avec 7 élus sur les 15 que compte l’Assemblée. Toutes ces divergences ne peuvent pas occulter, en toutes circonstances, la nécessité d’une solution pour rattraper un retard de 6 mois de gestion collective de l’APC surtout, faut-il le rappeler, à l’approche du vote des documents budgétaires. En ce sens, lors de cette réunion, le wali a ordonné au maire de convoquer une assemblée pour demain dimanche, afin de budgétiser la péréquation nécessaire pour libérer les salaires des fonctionnaires de l’APC, en plus du vote de la subvention destinée au couffin Ramadhan. En attendant la tenue de cette réunion, la population espère un dénouement après 6 mois de blocage qui a engendré un cumul de travail et un retard à rattraper, notamment, les projets laissés en instance.

B. S.

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