L’ANSEJ et l’après-ANSEJ

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Par S. Ait Hamouda

L’ANSEJ, il y a à boire et à manger. L’illusion qu’on a de solliciter pour devenir riche, ou plus. L’irrémédiable nécessitant des crédits qu’on ne peut rembourser aux banques est en quelque sorte une banqueroute, pour ces dernières, irréparable. Ces comportements fulgurants, qu’ils soient crédibles à certaines proportions ou insolvables tout le temps, sont impropres pour les affaires. Il arrive qu’ils jouent aux riches sans avoir le sou, et après ils feignent la pauvreté en étant argentés jusqu’à la moelle, ce qui revient à faire l’opulent sans pouvoir répondre au moment de régler leurs comptes avec les structures qui leur ont prêté le fric qui leur permet de bomber le torse. Qu’ils paient ou qu’ils rechignent à rembourser, ils sont les même quoiqu’ils fassent. Ils sont chômeurs ou ils travaillent, peu importe, ils sont, de toute façon, indigents et ce que leur offre l’indigence, est normalement pitoyable dans la mesure où ils font la moue pour attirer la pitié. Ce que l’on remarque, au demeurant, est plus qu’accablant, dès lors, qu’ils ne peuvent s’acquitter de leurs dettes, et tournent autour du pot. A cela il faut ajouter, de surcroit, l’innommable quand on est au bord de l’inconsistance de faire de l’argent que l’Etat nous a donné des bénéfices à garder pour soi. Et à ne pas se considérer comme ceux qui ont perdu l’amont et l’aval en ne gardant que quelque subside pour ne pas être, au niveau de l’incorrection, prenable. Il va de soi que cet argent, prêté pour créer une entreprise, doit servir à se faire, un tant soit peu, une société à tout le moins convenable. Ce qui permet à tout créancier de se faire une plus-value, et de restituer, au bon moment, ses dettes. Mais à quoi sert de mettre ses créances dans une chaussette de laine et se dire qu’il n’y a rien à rendre aux banques tant qu’ils fouillent dans ses dus. Le bien fondé dans tout cela est que le créditeur, providentiel, trouve toujours un moyen de rentrer dans ses comptes. Autrement dit entre la banque et son créancier il y a une solution, régler le contentieux au bon moment. Ainsi les vaches seront bien gardées.

S. A. H.

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