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DRAÂ BEN KHEDDA - D’interminables chaines devant la BADR : Le supplice de la clientèle au quotidien

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Chaque jour, c’est la cohue au niveau de l’entrée de la BADR, sise à la cité Fathi au centre-ville de Draâ Ben Khedda. «Je suis là depuis sept heures du matin et je n’ai pas pu récupérer ma pension de retraite de France», se désole Ammi Saïd, dont la fatigue se lisait sur son visage. Il n’est pas le seul à endurer ce calvaire dont la BADR n’arrive pas à se défaire. Ils sont des dizaines : femmes, hommes, vieux et jeunes à s’agglutiner à la porte d’entrée. Un autre retraité de France est catégorique : «Ma retraite de France est arrivée. Je ne sais pas pourquoi ici on ne me la donne pas. On me demande de revenir encore un jour.» C’est le même scénario qui se présente aussi au niveau de l’agence de Tizi-Ouzou, sise derrière l’ancienne mairie, où nous constatons des jeunes tenir des liasses de billets en euros et en dinars pour tout change. Une image au su et au vu de tout le monde comme si ce genre de transaction est autorisé.

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M. A. Tadjer

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