Les archs prêts à travailler avec le wali et la police

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Plus de 300 personnes ont tenu à répondre à l’appel de la coordination de Tizi Ouzou, dont l’ordre du jour s’articulait autour du développement socioéconomique de la région ainsi que du volet politique. C’est en perspective des festivités du mois d’avril, que le Mouvement citoyen signe son retour public à Tizi Ouzou.Bélaïd Abrika et Mazouzi Mustapha étaient les principaux animateurs de cette rencontre qui n’est qu’un signe annonciateur de la présence sur le terrain du mouvement des archs.D’emblée, les deux conférenciers ont fait part à l’assistance que plus de 20 000 citoyens de la ville, ont signé la pétition demandant la fermeture des lieux de débauches, sources de violence à Tizi Ouzou, un fléau qui s’est greffé ces dernières années contre la volonté des populations et avec la complicité de certains milieux occultes. Abordant l’insécurité grandissante à Tizi Ouzou, il est précisé que c’est un problème national et non propre à la Kabylie. En ce sens, il ne peut cependant être un facteur de blocage au développement comme l’expliquent certains. Cette violence est quelque part fomentée et surdimentionnée, par rapport à la réalité des faits, car médiatisée à outrance, sinon elle ne diffère en rien de ce qui se passe dans le pays. Comme il a été développé, l’idée de mette la primauté sur la relance et le développement socioéconomique pour faire reculer le chômage, la misère et la paupérisation. Il y a des milieux, politiques, financièrs et d’affaires, qui vivent sur le dos de la région, plus l’instabilité s’installe plus ces milieux en tirent des fortunes colossales.L’appel à la vigilance et à la mobilisation sont lancés afin de déjouer toutes ces manœuvres, comme ils apportent plein soutien au nouveau wali et au nouveau chef de sûreté de wilaya, pour coordonner les efforts et en faire une synergie au bénéfice de la région et de son essor. Bélaïd Abrika est revenu sur les contours du dialogue avec le gouvernement, et en sa qualité de porte-parole, il annonce dans les prochains jours la signature de l’accord définitif selon le calendrier du gouvernement, tout en apportant son plein soutien à la presse, tout en attirant l’attention des présents, sur les attaques en règle contre le mouvement par des parties (is) en mal d’existence. Concernant le retour de la gendarmerie, il est réitéré la position “inflexible” du mouvement sur le non retour car aucun gendarme impliqué dans les assassinats n’a, à ce jour, été jugé.

K. Z.

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