Le consensus et la constituante, encore et toujours

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«Le FFS centre son projet de reconstruction d’un consensus national sur la mobilisation citoyenne, les jeunes en premier lieu, car majoritaires dans la société et moteur historique de toute révolution».

C’est l’un des messages du premier secrétaire du FFS lors de l’université d’été qui se tient à Souk El-Tenine, dans la wilaya de Béjaïa, depuis hier, et à laquelle ont participé plus de quatre cents jeunes venus de toutes les régions du pays. Saisissant l’occasion, Mohamed Hadj Djilani soulignera que c’est «par la mobilisation des jeunes qu’on parviendra à un dialogue politique pour changer le système, et c’est à la jeunesse qu’échoira le rôle d’arbitrer l’avenir». Pour confirmer la position de son parti, qui soutient favoriser l’émergence des jeunes, l’orateur rappellera à la jeunesse qu’elle est «appelée à devenir une force motrice dans le développement du pays». Il parlera des crises auxquelles «le pouvoir ne peut faire face dans le sillage d’une crise financière asphyxiante, aggravant l’inflation et compliquant la vie quotidienne des couches sociales vulnérables, conséquence de la baisse des recettes pétrolières». Par ailleurs, l’orateur s’offusquera du désastre constaté du retour d’épidémies, telles que le choléra et d’autres maladies infectieuses, que tout le monde croyait disparues à jamais, avant de dénoncer le fait qu’à l’ère des sciences et des technologies, les citoyens souffrent de telles maladies. En conclusion, il rappellera les slogans de sa formation politique, déclarant que le FFS «militera pacifiquement pour la séparation des pouvoirs, pour une décentralisation, la re-politisation de la société et une assemblée constituante souveraine». Après l’intervention du premier secrétaire, la parole a été donnée aux invités. Et c’est ainsi que les représentants de certains syndicats de l’éducation, de la santé, des travailleurs communaux et du mouvement associatif se sont succédé au micro pour faire part de leurs revendications et rappeler qu’ils mènent un même combat que le FFS, dont ils s’inscrivent pleinement dans la vision. «L’éthique politique» est le thème de la conférence animée, juste après, par Sofiane Chioukh, membre de l’instance présidentielle, et le sénateur Mohamed Bettache, coordinateur du comité d’éthique. L’après-midi a été réservé aux travaux d’ateliers, et durant la soirée, une conférence portant sur la «Mobilisation citoyenne et reconstruction du consensus» a été animée par les sénateurs Brahim Meziani, également membre de l’instance présidentielle, et Moussa Tamadartaza, membre du secrétariat national. Il y a eu également un panel sur le rôle du militant dans la société, le parti et les institutions élues, avec la participation de Sadek Slimani, chef du groupe parlementaire, Dalila Taleb, déléguée du premier secrétaire, et Massinissa Boussekine, secrétaire national aux mouvements estudiantins. Pour la journée d’aujourd’hui, il est attendu l’animation, par Jugurtha Abbou, secrétaire national à la communication, et Samir Ghezlaoui, membre de la chancellerie diplomatique, d’une conférence sur «Les atouts et inconvénients des réseaux sociaux pour la communication politique», avant d’achever les travaux d’ateliers en fin d’après-midi et de clôturer cette université d’été par une soirée musicale. Bien que l’ouverture officielle n’ait été faite qu’hier matin, les travaux ont débuté, en réalité, la veille. Une conférence sur la formation politique et l’école Ali Mecili a été en effet animée, en début de soirée avant-hier, par la secrétaire nationale à la formation et Youcef Boukoucha, membre du directoire de l’école Ali Mecili.

A Gana.

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