Par S. Ait Hamouda
L’Armée algérienne est une armée républicaine qui aiguise sa puissance dans l’exemple des anciens, l’ALN en l’occurrence. De là elle se performe, elle se renforce matériellement et humainement, elle est de plus en plus puissante et peut faire face, héroïquement, à tout ennemi qui menacerait le territoire. Elle est la gardienne vigilante de nos frontières et de leur intégrité. L’ANP n’est pas une force contre son peuple, mais au contraire, elle est la gardienne de son indépendance et de sa liberté. Ce qui se passe, aujourd’hui, en son sein est d’assurer l’alternance dans ses rangs. Ce qui lui assure du sang nouveau, dans toute sa hiérarchie, du simple soldat eu plus haut gradé. L’armée est prémunie contre les tempêtes et les stratégies politiciennes, par sa discipline, son obéissance aux ordres et sa fidélité aux serments prêtés aux Chouhada et au peuple. Elle ne fait pas de politique et ignore les tergiversations, les coups de Trafalgar, les coups bas et les trahisons. Elle est le rempart contre lequel se briseront tous heurts et complots qui s’ourdissent contre le pays. Ce qui se passe, présentement, à travers les mises à la retraite, c’est une chose normale dans le fonctionnement d’une armée moderne et citoyenne. Il ne peut subsister le moindre doute quant à sa loyauté envers la Constitution et ce que celle-ci lui consacre comme missions. Elle en est la gardienne. Ses occupations opérationnelles, sauvegarder les frontières, lutter contre le terrorisme et préserver l’Algérie de tout ce qui peut l’atteindre de l’intérieur et de l’étranger, sont des attributions qui ne lui laissent pas le temps de faire de la politique, mais pas du tout. Ils n’y a pas d’hésitations possibles face à ces devoirs qui imposent pour l’heure et pour toujours à l’ANP d’être constamment en alerte, vu ce qui se passe dans le voisinage immédiat du pays et ce qui se prépare ou se goupille en dehors. Il est donc naturel qu’elle modifie souvent son commandement et ses stratégies pour être prête au bon endroit et au bon moment. Quant à tout ce qui se raconte dans les cafés de commerce, ce ne sont que des rumeurs vides de sens.
S. A. H.