Les oueds de Kabylie plus menaçants que jamais

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Par S. Ait Hamouda

Les oueds sont infestés de toutes sortes d’immondices, des métaux lourds qui polluent à l’extrême jusqu’aux autres ordures qui tuent les poissons et autres vivants assurant la biodiversité. Ce que les gardiens de l’environnement redoutent au plus haut point ce sont les épidémies qui en sont le corolaire inépuisable et de toute façon endémique. Qu’il en soit ainsi, chez nous, c’est la crasse partout où vient le monde, bien qu’ils soient propre chez eux, ils sont sales dans leur environnement. L’Algérie se porte mal à cet égard. Et de plus, les rejets de rivières sont diversifiés, de plus nocif au mortel, cela revient à dire que là où l’Algérien se meut, il y a des microbes qu’il adopte et qu’il aime. Lorsqu’on se complait dans la perception de l’avenir, il y a toujours quelques parts des pollutions si graves que l’on ne trouve nul endroit où vivre sans risque. La moins risquée des éventualités est celle où l’on vit en dehors du voisinage des usines et des rejets des huileries. Ceci expliquant cela, il faut être dans la mesure des menaces et à bien les calculer à l’aune de leur modération pondérée. Résultat bien modeste, que l’on soit d’un côté ou de l’autre rive, il y va de sa santé en attendant d’être atteint d’un virus aussi impitoyable que le choléra, comme on a assisté ces derniers temps. Par exemple, l’oued Sébaou est en souffrance et il ne tardera pas à se tarir, delà l’alimentation du barrage de Taksebt sera menacée et avec elle la disponibilité de l’eau pour tous les usagers. Au-delà Bouira, Béjaïa, en somme toute la Kabylie aura à souffrir du manque d’eau et d’un risque de maladie qui reste suspendu à leurs têtes. La possibilité d’éviter les maladies est possible lorsque l’on voit, clairement ou obscurément, ce à quoi l’on s’attend. Il est fort probable que l’on fasse attention à sa santé. Il reste qu’un brin de précaution ne fait pas de mal outre mesure, que l’on protège nos oueds et nos cours d’eaux de toutes atteintes et comme ça on pourra dormir sur nos deux oreilles, sans risque…

S. A. H.

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