La production en baisse de plus de 50%

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Une trentaine d’apiculteurs, venus des quatre coins de la wilaya, participent à la Foire du miel qui a démarré, hier, sur la placette de l’ancienne mairie.

L’événement, qui s’étalera jusqu’au 21 de ce mois, est organisé par la chambre de l’agriculture et l’association des apiculteurs de la wilaya. L’objectif de cette foire est de «permettre aux producteurs de vendre leur produit», explique le DSA, M. Laib Mekhlouf.

Selon ce dernier, la wilaya de Tizi Ouzou «manque de coopératives habilitées à le faire et de marché dédié à ce produit du terroir». D’autres objectifs sont assignés à cette manifestation : – la promotion du miel de montagne, notamment le miel de maquis, de forêt et de garrigue. – Initier le citoyen à la consommation et la dégustation des miels, à la reconnaissance des différentes végétations, bruyère, lavande, chêne vert, hédysarum, inule visqueuse et eucalyptus. – Valoriser les productions de l’apiculture du massif du Djurdjura ainsi que la caractérisation des miels.

Les différents stands exposent différentes variétés de miel, que recèle la wilaya, dont le miel d’oranger, multi fleurs, de forêt, d’eucalyptus, du jujubier, miellat et bruyère. Pour ce qui est de la qualité du miel exposé, le DSA l’a qualifiée d’«excellente et pure». «Certains ont procédé à des analyses au laboratoire est nous avons pu constater que le saccarose en particulier ne dépasse pas 4 à 5%, ce qui veut dire que c’est un miel pur», assure le DSA. Il ajoute : «Nous œuvrons pour diversifier les productions de l’apiculture, classer le miel du massif de Djurdjura comme produit du terroir et labéliser le miel du massif de Djurdjura».

D’ailleurs, nous apprend-il, «le miel sera labélisé dans les prochains mois. Une fois qu’on aura fait le diagnostic de la filière apicole, on procédera à sa labellisation du miel de Yakouren, notamment, pour sa particularité sur tous les plans». Pour ce qui est de la production apicole, elle est en baisse cette année. «Exceptionnellement, l’hiver dernier s’est prolongé jusqu’à la fin du printemps, ce qui s’est répercuté négativement sur la production», explique le DSA, «on a récolté 2 400 quintaux au lieu de 6 000 avant, une baisse de plus de 50%», commente-t-il.

Le responsable affirme néanmoins que «l’année prochaine, la production sera meilleure, car un très bon hiver s’annonce. De plus, on a instruit les apiculteurs pour qu’ils fassent un bon hivernage, cela veut dire que les abeilles doivent se nourrir convenablement dans la période de froid, en attendant la floraison».

Kamela Haddoum.

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