Iferhounène, chef-lieu, est la deuxième commune située sur le long parcours que Mazouz a effectué durant cette journée. Au village Ath Yahia Ouamer, le wali a accédé à la demande des citoyens qui avaient émis le voeu de transformer l’agence postale, non fonctionnelle, en foyer de jeunes. Sur le chemin menant à Iblkissen, la délégation a fait une halte à la zaouia de Sidi Moussa où le wali s’est entretenu avec les responsables, avant de rallier le village, à quelque cinq cents mètres, plus bas. Là aussi, le foyer des jeunes nécessite une rallonge budgétaire, pour l’achèvement de la clôture et le dallage de la cour.Quand au comité du village d’Iferhounène centre, où le wali s’est rendu vers midi, il a fait part du courroux de la population quant aux désagréments causés par les chutes de courant, trop fréquentes, à leurs yeux. Pour parer au plus pressé, il a été demandé au responsable du secteur de prendre des dispositions pour que, dès la semaine prochaine, on puisse entamer les travaux d’un poste maçonné, qui recevra les équipements, à même de remédier définitivement à la situation. Par ailleurs, la construction d’une bâche à eau pour augmenter la capacité de l’ancienne fontaine est vivement souhaitée. Une salle de sports et un terrain de football font partie des doléances jugées importantes par les villageois d’Iferhounène centre. Toujours, en ces lieux, diverses parties ont émis des propositions pour la récupération de l’ancien “Souk el fellah” et des locaux de la CASAP. La réalisation d’un commissariat dans le premier site et d’un siège de la Protection civile dans le second semblent mettre d’accord les différents protagonistes. Au CEM Meziane Younès qui a ouvert son réfectoire à la délégation, le wali a visité l’établissement et a, même, assisté à un cours dans une salle de classe. Après Tizi L’Djamaâ où un plan de rénovation des routes a été présenté, le premier responsable de la wilaya a pris la direction de Tirourda, un village enclavé qui n’a dû son salut, l’hiver dernier, que grâce à ses habitants. L’école a subi la destruction de la moitié de ses locaux (soit trois). La demande d’un tracteur équipé pour le déneigement semble être entendue par le wali qui précise “qu’il ne sert à rien d’avoir une route si on ne peut pas l’emprunter en période hivernale”. La commune d’Illiltène a accueilli, à son tour, le wali au village de Zoubga qui a exhibé avec fierté toutes les réalisations qui ont vu le jour grâce aux villageois qui donnent un exemple du “compter sur soi”. A Tifilkout, les habitants ont émis le vœu de transformer le centre culturel dont l’enveloppe s’avère insuffisante, en foyer de jeunes. La proposition semble être retenue. Au chef-lieu de la commune d’Illiltène, les responsables ont demandé l’inscription à moyen terme, d’un point pour relier les deux quartiers du centre. Enfin, et malgré l’heure tardive, Tizit, le dernier village de la wilaya de Tizi Ouzou avant d’atteindre celle de Béjaïa, attendait la délégation. Pas moins de 158 chouhada pour une population de 500 habitants (à l’époque) sont recensés sur la stèle du monument. Les citoyens ont dénoncé le manque d’équipement de la polyclinique et l’enclavement de leur agglomération. Un ambulance, comme première solution, a été promise par le wali. La visite du stade, des logements sociaux ainsi qu’un forage pour alimenter le chef-lieu en eau potable, a clôturé la visite du wali aux environs de dix-huit heures trente.
Nacer Benzekri