Accueil Évènement Taxis et fourgons, la fin de l’anarchie ?

Taxis et fourgons, la fin de l’anarchie ?

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La ville de Tizi Ouzou est dotée, désormais, d’un nouveau plan de circulation, destiné aux transports urbains de voyageurs, qui fixe également l’organisation des stations pour les autobus et les taxis. Il est censé mettre fin à l’anarchie qui caractérise cette activité depuis des années. La régulation des transports dans la ville des Genêts était devenue impossible et reflétait par-là même, la démission des autorités locales. Ce plan prévoit ainsi la création de 7 stations pour les autobus, 22 stations pour les taxis dont 5 pour les taxis collectifs urbains et 17 pour les taxis individuels.La nouveauté de ce plan réside dans le transfert de la station de bus (fourgons) desservant la ligne Nouvelle-Ville—centre-ville, sise à la place Babouche (Artisanat), qui est scindée en 7 zones de stationnement. Ce qui permettra, dès lors, de couvrir l’ensemble des zones d’habitation les plus importantes de la ville, jusque-là délaissées par les transporteurs. Les nouvelles stations des fourgons urbains seront localisées, dès la mise en application de ce nouveau plan dans les prochains jours, selon le maire de Tizi Ouzou, sur l’axe poste Nouvelle-Ville ; de la rue commandant Zammoum (axe 450 Logts EPLF) ; à la cité M’douha ; au Sud-Ouest ; de la SAA de la Nouvelle-Ville ; au boulevard Nouri-Mustapha de la Haute-Ville (face au siège de l’ex-Mohafada) et au bd Krim-Belkacem (184 Logts EPLF tour 1). Pour ce qui est des stations de taxis collectifs urbains, la municipalité a transféré l’arrêt de l’avenue Larbi Ben M’hidi vers 5 nouvelles stations. Il s’agit de la station Bastos ; de la place Babouche (Artisanat) ; de l’axe poste de la Nouvelle-Ville ; de la rue commandant Zammoum (axe 450 Logts EPLF) et du Sud-Ouest. Les taxis individuels sont répartis, quant à eux, de manière à ce qu’ils soient présents sur l’ensemble des lieux des adjonctions des populations résidantes ou ceux qui transitent par la ville des Genêts. Ils seront ainsi localisés à la sortie est de Tizi Ouzou ; à l’hôpital Nedir ; à M’douha ; à la clinique S’bihi ; à la poste sise à la rue Fredj (centre-ville); à l’Artisanat ; à la rue Oukaci (à côté de la BNA au centre-ville) ; face à la gare routière ; à la rue des frères Mankour (fleuriste de la Nouvelle-ville) ; à la rue des frères Aimene (marché couvert du centre-Ville) ; à l’avenue colonel Amirouche (l’ex-route d’Alger) ; à l’axe du nouveau lycée Abane-Ramdane ; au Bd Krim-Belkacem (Nouvelle-Ville) ; au bd Nouri-Mustapha de la Haute-ville ; au carrefour polyclinique de la Nouvelle-Ville et aux Tours-villas. La circulation des poids lourds devrait connaître aussi un schéma spécifique, selon le maire, Arezki Bensalem. Ainsi, des autorisations de circuler en ville seront délivrées aux utilisateurs des catégories des véhicules, engagés dans les chantiers localisés en ville ou à la Nouvelle-Ville. Quant à ceux qui assurent le transport public de marchandises (TPM), ils auront à bénéficier d’un parc réglementé qui sera situé à la Nouvelle-Ville. Il faut dire que ce nouveau plan dévoilé au public par le maire, lors du point de presse a tenu ce jeudi, a mis deux ans, jour pour jour, pour être à moitié finalisé, puisqu’il n’a pas tenu compte des stations des bus (fourgons) assurant les liaisons avec les banlieues et les différentes communes de la wilaya. Pourtant, près de 1900 fourgons aménagés, desservent quotidiennement le chef-lieu de wilaya, venant de toutes les zones rurales. Les 11 sites de stationnement «aménagés» pour ces véhicules de locomotion sont devenus, au fil des mois, inaptes à recevoir le nombre croissant de jour en jour. Cela sans oublier de signaler l’insécurité qui règne sur ces stations, engendrée notamment par l’anarchie qui caractérise les lieux et aires de stationnement de ce type de transport.

M.A.T.

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