21 millions de doses de vaccin d’ici fin janvier

Partager

Un arrivage de 21 millions de doses de vaccin pour bétail contre la peste des petits ruminants, ayant entraîné la mort de 3 300 têtes ovines, sera réceptionné avant la fin du mois en cours.

C’est ce qu’a fait savoir, avant-hier, à Alger, le secrétaire général (SG) du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Kamel Chadi, lors d’une rencontre avec les représentants de la Fédération nationale des éleveurs, des services agricoles (19 wilayas) et de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), consacrée aux préparatifs pour la réception des vaccins.

En effet, M. Chadi a précisé que le ministère entrera en négociations avec les parties concernées afin d’examiner l’éventualité d’acquérir ce vaccin avant la date fixée pour la réception (avant fin janvier). En ce qui concerne la fièvre aphteuse qui touche les bovins, il a indiqué que les laboratoires étrangers avaient démontré que ce virus était similaire à celui enregistré l’été dernier en Algérie, induisant ainsi l’utilisation urgente de 1,5 million de doses disponibles au niveau des services spécialisés en vue de juguler cette épidémie, en attendant la réception de deux millions de doses supplémentaires.

De son côté, le directeur des services vétérinaires au ministère de l’Agriculture, Hachemi Kaddour Karim, a souligné que le coût des doses prévues du vaccin contre la fièvre aphteuses est estimé «entre 400 et 420 millions de DA», ajoutant que celui du vaccin contre la peste des petits ruminants s’élève à 400 millions de DA. M. Chadi a tenu à rassurer que les agriculteurs et les éleveurs seront indemnisés.

En effet, il a ajouté que les inspections vétérinaires des wilayas concernées par les deux épidémies ont été contactées pour estimer les pertes, avant l’entame des statistiques d’indemnisation. Le même responsable a souligné que «toutes les mesures sanitaires avaient été prises, en urgence, pour cerner ces deux maladies, dont l’isolement des animaux exposés au risque de contamination, l’abattage de ceux déjà contaminés et le lancement d’une campagne de vaccination».

Samira Saïdj

Partager