La frustration de Nadia Matoub

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Cette dernière semaine de juin a été marquée en Kabylie, comme c’est le cas depuis sa disparition, par la commémoration de l’assassinat de Matoub Lounes. On a été en nombre se recueillir sur sa tombe. On y a déposé des larmes et des fleurs… Mais il s’en est trouvée une personne qui était jadis la plus proche de lui, qui s’est retrouvée aujourd’hui la plus éloignée. Nadia, sa veuve, qui s’est exilée en France, depuis. «J’aimerai tant repartir là-bas mais j’ai toujours peur. Je ne suis rentrée que lors de la mort de mon père. Je ne suis jamais repartie depuis. Mais c’est juste physiquement. J’y vais en…dormant. Dans mon sommeil, je n’ai jamais rêvé de quelque chose d’ici à Paris. Mais toujours de l’Algérie, des miens, de Kabylie, de Lounès. Ça m’est arrivé à plusieurs reprises de le revoir. Mais elle me manque…son odeur. Elle me manque ! Il n’y a que dans notre chambre d’avant qu’il pourrait en rester un peu…».

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