L’UDR à la conquête de l’extrême est du pays

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L’Union pour la Démocratie et la République continue son entreprise de structuration organique entamée il y a de cela quelques mois. Le secrétaire général du parti, Amara Benyounès a sillonné, durant le week-end passé quatre wilayas de l’extrême est du pays, à savoir Souk Ahras, Annaba, Guelma et El Taref où il a installé les secrétaires fédéraux et rencontré les militants de son parti pour leur expliquer les positions du parti par rapport à des questions d’actualité.C’est d’ailleurs autour des dossiers de la légitimité historique, l’amnistie générale et les réformes économiques, devant une assistance nombreuse, Amara Benyounès a indiqué que le temps est venu de « regarder vers l’avenir et se baser uniquement sur les programmes politiques lors de l’accession au pouvoir ». Les générations ayant changé, le premier responsable de l’UDR a insisté sur « la nécessaire évolution des mentalités » parce que, a-t-il encore ajouté, la légitimité révolutionnaire « ne doit pas être une fatalité ».Aucune autre ville que Annaba ne peut offrir une occasion au responsable de l’Union pour la Démocratie et la République pour parler de l’impact positif que peut avoir un partenariat entre une entreprise publique et une autre étrangère sur l’économie nationale. La raison est que cette ville abrite le complexe sidérurgique d’El Hadjar que la coopération avec une entreprise indienne, Ispat en l’occurrence, a sauvé d’un naufrage certain. « Non seulement ce partenariat a sauvé l’entreprise, mais il a permis de multiplier la production et d’ouvrir d’autres possibilités de recrutement ».C’est dans le sillage de cette affaire que M. Benyounès s’interroge sur le retard que le gouvernement a accusé dans le domaine de la réforme économique notamment en ce qui concerne le processus de privatisation « qui n’arrive pas à décoller ». Toujours dans le chapitre économique, Amara Benyounès a mis en garde, encore une fois, le gouvernement quant au danger que peut susciter le trabendo qui trouve ses relais « dans le blanchiment de l’argent du terrorisme ».En outre, le secrétaire général de l’UDR se félicite du dialogue en cours entre le Mouvement citoyen et le chef du gouvernement tout en demandant à Ahmed Ouyahia de « ne pas réduire le crise de Kabylie à une simple opération électorale ».A signaler enfin que la scène politique à Guelma a connu ce week-end un évènement sans précédent avec l’élection d’une femme à la tête de la fédération locale de l’UDR.

Ali B.

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