La mise en garde du FFS

Partager

Le Front des forces socialistes a exprimé une fois de plus, et sans surprise, son refus de quitter les assemblées locales de Kabylie de même que la dissolution de celles-ci.Cette position a été annoncée dans une lettre intitulée « Lettre de mise en garde », distribuée hier dans les rédactions. Le parti de Hocine Aït Ahmed accuse notamment les autorités du pays de vouloir « ghettoiser le mouvement de dissidence citoyenne pour casser et isoler la région de Kabylie en tant que bastion fédérateur des forces démocratiques ». Il considère notamment que le dialogue en cours entre le mouvement citoyen et le chef du gouvernement « est une grotesque manipulation » qui tend à « régionaliser les revendications en encourageant un discours éthniciste, autonomiste voire sécessionniste ». La dissolution des assemblées locales de Kabylie est considérée par le FFS comme « une indigence chronique d’un pouvoir aux abois ». Cette décision, qui n’est pas encore annoncée officiellement, est perçue par le parti de Hocine Aït Ahmed comme « illégale » et exhibe, à l’occasion, des extraits des codes communal et wilayal pour appuyer ses positions et « prend l’opinion publique nationale et internationale à témoins » contre ce qu’il appelle « l’entreprise de dislocation politique, économique et sociale de la région de Kabylie ».

A. B.

Partager