La victime qui est originaire de la même wilaya est un père de famille, âgé de 40 ans, répondant aux initiales O. M. Après délibérations, le magistrat a prononcé la peine de 20 ans de réclusion à l’encontre du jeune reconnu par les faits comme l’unique auteur du crime.Alors qu’il a bénéficié de circonstances atténuantes, la charge d’homicide volontaire a été maintenue.Les faits remontent à plus d’une année, lorsque D. L. a tué son ami qui partageait avec lui la chambre dans un chantier à coup de masse.Les deux compagnons venus de Tissemsilt travaillaient comme maçons chez un entrepreneur à Draâ Ben Khedda. Après avoir commis son forfait, l’auteur a subtilisé une somme d’argent et des objets appartenant à la victime avant de s’enfuir.Le mis en cause s’est dirigé en premier lieu vers un proche qui après avoir pris connaissance des faits a refusé de l’héberger avant de rejoindre sa famille à Tissemsilt.Cette dernière l’a exhorté à se présenter à la police et d’avouer son crime.Durant l’audience, D. L. a déclaré pour se défendre que « la victime voulait abuser de lui en le harcelant quotidiennement ».Pour le procureur général qui a requis la peine capitale, cet argument est récusable du moment que l’auteur ne s’est pas contenté du crime mais il a également commis un vol. Le représentant du ministère public a soutenu la thèse d’homicide volontaire avec préméditation en mettant en exergue la présence de l’intention criminelle en s’appuyant sur le rapport du médecin légiste.Ce dernier a révélé que l’acte du crime a été perpétré pendant que le défunt était dans un profond sommeil.La partie civile lui a emboîté le pas et demandé l’application rigoureuse de la loi en pareil cas. »L’auteur n’a pas uniquement commis un crime mais il a également endeuillé une famille », souligna l’avocat de la partie civile. Quant à la défense, elle a tenté d’atténuer la peine en évoquant avec insistance l’état psychologique de son client qui a subi, selon l’avocat des pressions de la part du défunt.Pour étayer ses propos, l’avocat a fait notamment référence à la différence d’âge entre les deux personnes.Enfin, il y a lieu de signaler que les deux familles ont tenu a être présentes pour assister à l’audience.
M. Aït Frawsen