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Hier, début des festivités

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Les festivités de la commémoration du vingt-cinquième anniversaire du Printemps berbère ont débuté hier, au niveau de la maison de la culture de Tizi-Ouzou. Ainsi, et après la clôture de la semaine culturelle en hommage à Mohia, la maison de la culture Mouloud-Mammeri sera encore une fois le centre d’intérêt, et ce à l’occasion des manifestations qui auront lieu, tout au long, d’une semaine rentrant dans le cadre de la célébration du 20 avril. D’intenses activités typiquement culturelles sont au programme initié par les responsables de l’établissement géré par Ould Ali El Hadi, en collaboration avec le Mouvement culturel berbère (MCB) ainsi que le mouvement associatif ces activités qui s’étalent depuis hier jusqu’au 22 du mois ont été marquées par des expositions, conférences, tables rondes, animations culturelles et projections-védéo. Dès lors, et sous la participation d’une trentaine d’associations à différents caractères, activant au sein de la wilaya de Tizi-Ouzou, le public kabyle aura, sans nul doute à répondre favorablement à l’invitation des acteurs de cette initiative commémorative. Des expositions sur “L’itinéraire du combat identitaire de 1980 au 2001” seront montées par les participants. Le programme d’actions est ponctué, également, par une série de conférences animées par des enseignants et écrivains. Du coup, le bilan et les difficultés de la langue tamazight, tel est le thème d’une conférence qui sera animée par M Moh Akli Hadadou, inspecteur et enseignant de Tamazight. Un conférence sur le centre national de la recherche sur l’enseignement de Tamazight sera aussi présentée par Mr Dourari directeur du centre en question. Par ailleurs, la journée du 20 avril sera caractérisée par une table-ronde regroupant les animateurs de 80 et 2001, autour du thème “Avril 80, avril 2001, deux printemps, un même combat”. Parallèlement, un programme d’animations artistiques est prévu suivi de pièces théâtrales et de projections-védéo initiées par le mouvement associatif. Cela sous-entend que les responsables de la maison de la culture de Tizi-Ouozu ne veulent aucunement déroger à la règle en s’adonnant à maintes reprises, à “l’immortalisation de la culture amazighe”.

Lyès Baloul

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