2e lundi de protestation contre le système

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Aux cris «libérez les otages» et «Ulac l’vote ulac», des travailleurs du secteur de l’éducation, affiliés aux syndicats Cnapeste, Snte et Unpef, ont battu le pavé, hier, dans les rues du chef-lieu de Béjaïa, pour exiger «la satisfaction effective des revendications du peuple algérien». Tout au long de l’itinéraire de leur marche, qui a démarré de la maison de la culture Taos Amrouche jusqu’au tribunal de Béjaïa, les manifestants ont scandé des slogans hostiles au pouvoir, en affichant leur rejet du prochain rendez-vous électoral. Pour un 2e lundi de mobilisation d’une partie de la famille éducative de Béjaïa, des dizaines d’établissement scolaires ont été paralysés par une grève d’une journée.

Dans une déclaration-appel, les organisateurs de cette marche exigent «la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus d’opinion», «une justice libre et indépendante», «le respect des libertés individuelles et collectives», et appellent à «la mise en place d’un processus transitionnel qui consacrera la justice sociale dans un État démocratique et républicain». Les trois syndicats signataires du document se déclarent «soucieux de renforcer la mobilisation populaire et de faire échec à la politique du fait accompli du pouvoir actuel», en faisant de tous les lundis une journée de mobilisation contre le système.

F. A. B.

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