200 millions de dinars d’escroquerie

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Dans les années 93/94, l’Electro-industrie (Ex-ENEL) est retenue comme entreprise nationale, parmi d’autres, a prendre part au remboursement de la dette russe. A cet effet, un ambitieux programme de production de moteurs de l’ordre de 105 000, allait être réalisé, pour l’exportation en Russie. Pour exécuter l’opération en question, c’est la société SPICOMINI, (Société privée de commerce international) qui s’en chargera, dont le gérant est l’homme d’affaires algérien Selim Troudi. Des moteurs ont été exportés en 1995 vers la Russie, l’opération est pilotée par M. Troudi. Une fois finalisée, M. Troudi disparaît avec une créance évaluée dans le temps à 200 millions de dinars, cagnotte qui revenait à l’entreprise. L’homme d’affaires en fuite, une plainte est déposée à son encontre par l’entreprise. Arrêté et traduit en justice, lors de sa comparution au tribunal d’Alger, l’homme d’affaires a reconnu la dette. La justice algérienne l’a condamné à une peine de 2 ans de prison ferme et au remboursement intégral de la dette. M. Troudi est incarcéré en prison, en attendant de purger sa peine. L’entreprise attend toujours son pactole, qui lui servirait à régler certaines difficultés. L’homme d’affaires est aussi impliqué dans des affaires similaires, pour lesquelles il devra répondre devant la justice.

K. Z.

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