Déluge de feu sur les maquis de l’ex-GSPC

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Lion d’être de simples manœuvres de concentration, les opérations anti-terroristes déclenchées au courant de la semaine passée, particulièrement à la périphérie immédiate de Boumerdès – théâtre de trois attentats à l’explosif ayant fait au total (4) quatre morts et 23 blessés – risquent de s’étaler sur un temps assez long.

Après avoir passé au peigne fin les maquis surplombant Si-Mustapha et installé des cantonnements à Ouled Boudhar, les forces de l’ANP ratissent depuis mercredi dernier les zones sensibles voisines de Souk El Had et Thenia.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des crépitements de balles se faisaient entendre en lisière du premier village cité. Hier matin, les artilleurs de l’ANP ont intensément pilonné les maquis de Azzone, Baloul, Soummaâ et Guedara. Des dizaines d’obus incendiaires de gros calibre tombaient en amont sur les collines s’étendant de Thénia à Beni-Amrane.

La découverte au cours de ce ratissage d’une casemate dans une forêt préalablement pilonnée prouve que l’endroit est toujours utilisé comme base de repli par la horde sanguinaire traquée.

Les recherches s’intensifient pour localiser celle-ci et l’anéantir, a-t-on affirmé. D’autant qu’une importante logistique est actuellement mise en place, là, par le 39e Bataillon de l’ANP, a-t-on signalé. L’assaut sera donné au moment opportun.

Réglées comme par un rituel, des patrouilles de l’ANP déminent avec prudence les sentiers jouxtant les lignes ennemies circonscrites.

Le commun des citoyens estime, lui, que l’on a déjà perdu beaucoup de temps avec ces hordes de l’islamisme armé qui ont à maintes reprises, refusé toute politique de rahma, de concorde ou de réconciliation nationale. La guerre contre le GSPC ou ce qui en reste – incarnant localement le rôle diabolique de l’organisation transnationale d’El Qaïda – a été, pour rappel, pratiquement annoncée par l’ANP en automne dernier suite à l’expiration du délai de repentance accordé aux terroristes dans le cadre de la Charte pour la paix. Mais combien de temps faudra-t-il encore pour exterminer la gangrène islamiste et rendre le sourire à l’Algérie ?

Salim Haddou

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