»On bloque mes projets »

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Issaad Rebrab, P-DG du groupe Cevital, a révélé, hier, que trois nouveaux projets finalisés et devant être rattachés au complexe de Bejaïa restent « bloqués » à ce jour en raison de « postures bureaucratiques névrotiques ». »Les appels du président de la République à retrousser les manches se heurtent à des postures bureaucratiques névrosantes qui feraient fuir les plus forts et briser les volontés les plus farouches », a notamment déclaré le célèbre homme d’affaires à la faveur d’une intervention lors des journées d’étude organisées par l’université de Bgayet et consacrées à la synergie université-entreprises-collectivités locales. Son propos prend d’autant plus d’acuité qu’il indique plus loin que des pays comme la Libye et l’Angola, vers lesquels est exportée une partie de la production d’huile et de sucre, le pressent de réaliser des investissements similaires sur place. Il semble aussi que cet ostracisme ne frappe que les projets béjaouis : Cevital a entamé la réalisation de cinq projets industriels durant l’année en cours et entend réaliser dix autres dans les trois prochaines années pour une enveloppe globale de 18 milliards DA. Même s’il n’explicite pas la nature et la consistance des projets en souffrance, Issad Rebrab les situe néanmoins en termes de leurs apports à l’économie locale. « Les trois projets, dit-il, pourraient propulser le port de Bejaia au premier rang national, loin devant celui d’Alger, avec un apport de 10 millions de tonnes d’activités supplémentaires Cevital ». Le complexe de Bgayet, fleuron du groupe Rebrab, emploie, à l’heure actuelle, 2 356 travailleurs et contribue pour 410 millions DA de TAP à la tirelire municipale et pour 8 milliards DA au budget national. Issaad Rebrab sera l’invité, dans le courant de ce mois, du forum de la Dépêche de Kabylie « Eco-dev » dans sa première édition bougiote.

M. Bessa.

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