Accueil Évènement  »Pour l’honneur de l’Algérie »

 »Pour l’honneur de l’Algérie »

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Réunis, hier, mercredi, les initiateurs de l’Alliance républicaine, en l’occurrence les trois formations politiques, ANR de Rédha Malek, le MDS de Hocine Ali, et l’UDR de Amara Benyounès, ont présidé la cérémonie de l’annonce de la création officielle de la désormais  » Coordination républicaine « , dénomination adoptée par l’Alliance. Outre les militants du Mouvements, la cérémonie s’est déroulée en présence, d’invités de marque, et non moins partie prenante de l’initiative, dont d’illustres acteurs de la Révolution de 1954, dont Mme Ighilahriz, M. Ahmed Doum, membre des  » 22  » et dirigeant de l’ex-Fédération de France, Claude Chaulet, révolutionnaire également, outre la présence remarquée du Dr Mohand Issad, ayant pris en charge le lourd dossier de l’enquête sur les circonstances et responsabilités à l’origine du Printemps noir. Dès l’entame de la séance, Rédha Malek, sollicite Ali Haroun pour présider le bureau où étaient installés les deux autres leaders de l’Alliance, MM. Amara Benyounès et Ali Hocine. Me Ali Haroun prenant donc la parole, a situé l’enjeu que représente ce regroupement, dans le sens d’un  » premier pas  » vers un véritable mouvement démocratique et républicain, après  » des années de tentatives avortées « . Il a, ensuite, annoncé l’objet de la cérémonie, à savoir le paraphe par une quarantaine de personnalités d’horizons divers, d’un appel où sont consignés les motifs, principes et objectifs du mouvement républicain. La parole a par la suite été donnée à Rédha Malek, qui a éclairé l’auditoire quant aux circonstances qui ont prévalu à l’occasion de la création de l’Alliance, notamment, concernant celles de l’élaboration des listes communes en prévision des législatives.  » Une tâche qui a été difficile et délicate « , a-t-il reconnu, dans la mesure où il a fallu faire avec  » les mécontents « , qui n’ont pas pu figurer sur les listes communes établies entre sa formation et l’UDR, sans le MDS,  » pour des raisons techniques « , a-t-il expliqué. Néanmoins M.Malek a insisté sur l’enjeu de cette initiative,  » qui s’inscrit au-delà des élections dans une perspective de rassemblement des républicains pour combler l’absence de l’expression républicaine sur la scène nationale « . Il a de ce fait relevé le paradoxe de l’identité républicaine de l’Etat algérien en l’absence de républicains :  » Il ne peut y avoir d’Etat républicain sans républicains « , a-t-il en effet déclaré. Quant à Amara Benyounès, leader de l’UDR, il a tenu à « apporter son témoignage quant aux discussions avec Rédha Malek » autour de l’appel-document fondateur de l’Alliance.

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A ce propos, le secrétaire général de l’UDR, a conclu au fait que  » lorsqu’il s’agit de parler de l’Algérie sur le fond, nous sommes toujours d’accord « , se félicitant qu’avec ses alliés ils y sont parvenus.

Amara Benyounès a, par la suite, situé les objectifs centraux de l’initiative de ce regroupement, dont l’urgence de pourvoir l’Algérie d’un grand pôle des républicains et des démocrates, dans la mesure où le combat est double, a-t-il relevé en substance.  » Je suis sincèrement surpris et inquiet qu’en 2007, l’on s’interroge encore sur l’identité des assassins… « , s’est-il indigné en se référant, notamment, aux derniers attentats terroristes du 11 avril. Citant la lutte anti-intégriste comme objectif de l’alliance, il revendiquera son identité politique d’éradicateur, et affirmera qu’il l’assume. Autre mission stratégique du combat républicain développé par l’intervenant, le refus  » de la volonté manifeste d’un retour au parti unique », selon M.Benyounès. Le premier responsable du MDS, Ali Hocine, a lui, abondé dans le même sens que les autres intervenant, relevant, « le caractère historique de ce pôle, après des années de tentatives avortées, appelant à ce que ce regroupement s’étende à toutes les forces vives du pays « . M.Rédha Malek a par la suite procédé à l’appel par ordre alphabétique des 40 personnalités de la société civile, du monde artistique, et autres universitaires, qui ont chacune apposé sa signature au bas de l’appel  » intitulé,  » Pour l’honneur de l’Algérie « . Parmi les signataires, outre les trois leaders des partis de l’Alliance et Khalfa Mammeri, Mme Ighilahraz, M. Mohand Issad, Me Ali Haroun, MM. Claude Chaulet et Mazouzi, se sont succédé à la tribune.

Hakim.Outoudert

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