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Rassemblement des contestataires du FFS

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Un rassemblement symbolique sera organisé, affirme Cherif Melboussi, ex-militant du FFS, pour montrer  » leur “désaveu  » et dénoncer  » un simulacre d’audit  » et  » un congrès administratif préfabriqué « .  » Tout est ficelé. Les délégués, triés sur le volet, sont choisis sur la base de cooptation et d’allégeance à la direction nationale et à un groupuscule proche de Aït Ahmed au sein du parti « , dénonce-t-il et d’avertir contre la mainmise et le squat que pourraient éventuellement entériner l’audit sur les structures du FFS. Flanqué d’autres militants, M.Melboussi qualifie  » d’illégitime  » les conditions ayant présidés à la préparation de l’audit, en estimant que cela devait incomber à une commission de préparation, non pas au Conseil national. L’audit d’aujourd’hui ne va pas réunir, selon lui, plus de 300 délégués alors que celui de 1999 a rassemblé près de 2200. Intervenant de son côté. Ramdane Hamadi indique que le FFS, avec la tenue de cet audit, au demeurant contesté, court le risque de se voir  » déraillé « . Pour sa part, Hannifi Massinissa, membre de la défunte section estudiantine Ali Mecili, n’a pas manqué d’exprimer son étonnement et sa réprobation sur la représentativité des 10 délégués de la wilaya de Tizi Ouzou. Il a considéré, sans ménagement aucun pour la direction nationale, que la situation organique est  » lamentable  » au moment où la préparation de l’audit s’est faite dans la violation totale des statuts du parti.  » Il n’y a plus de sections, ni de fédérations. On fait miroiter aux gens des privilèges « , déplore-t-il avant de s’attaquer à Karim Tabou, le nouveau premier secrétaire national du FFS, qu’il accuse d’avoir interdit la restructuration de la section estudiantine Ali-Meceli. Pourquoi lancer de S.O.S en dehors de structures du parti. ? De son point de vue, le champ de débats au sein du plus vieux parti de l’opposition, est tout simplement verrouillé. M.Melboussi revient à la charge en affirmant que de  » cet audit n’apportera rien de positif, si ce n’est peut être de plonger le FFS dans l’abîme. « . Optimiste, il soutient mordicus que le mouvement de protestation venu pour remettre en cause les incohérences de la direction nationale, est ancré dans la durée et cela pour répondre à la nécessité de faire  » revenir le FFS à sa mission initiale, à savoir le combat démocratique « . Les contestataires lancent un appel aux gens et aux véritables militants pour un  » sursaut d’orgueil  » pour faire du FFS une véritable formation d’opposition.

H.Lam

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