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La paix toujours à faire

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Deux ans après le référendum concernant la nouvelle politique de réconciliation nationale, l’on se demande si celle-ci a eu réellement un impact (positif) sur la gestion de la donne, sécuritaire.

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Des mesures d’extinction de peines ont été garanties aux détenus pour participation aux actes subversifs ou soutien à groupe armé. Dans le même temps, on escomptait la reddition d’autres terroristes, à leur tête l’ex-émir du GSPC Hassan Hattab, au moment où les divisions s’accentuaient dans les rangs des hordes islamistes armées.

Durant ces années, les choses paraissaient aller dans la bonne voie. Mais depuis août 2006, deux attentats à l’explosif sont simultanément perpétrés à Benzerga et Reghaïa-plage dans la banlieue-est d’Alger et depuis la situation sécuritaire n’a point cessé de se détériorer. Le décompte de la presse établit pour ces douze derniers mois hélas une évaluation négative des résultats des efforts entrepris jusque-là pour ramener la paix. Pas moins de 300 personnes ont trouvé la mort, en Kabylie et dans la périphérie d’Alger, durant la période sus-mentionnée. Plus des 2/3 des victimes, faisaient partie des services de sécurité, tous corps confondus. Fin 2006, le haut commandement de l’ANP avait, faut-il le rappeler par le biais d’un communiqué, expressément demandé aux citoyens de contribuer, ne serait-ce que par le redoublement de la vigilance dans la lutte anti terroriste.

Le renforcement du dispositif militaire dans de nombreuses zones sensibles aura certainement permis d’enrayer de nombreux attentats. Mais dès que l’on pressentait l’accalmie, l’islamisme armé frappait, en élevant l’horreur à un niveau supérieur comme ce fut le cas avec les attentats suicides à Alger, Lakhdaria, Batna et Dellys, et il est à craindre dans cette tourmente que l’on fasse encore des concessions aux islamistes de tout poil.

Salim Haddou

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