Indignation, colère et dégoût. Telle est la quintessence d’une motion de soutien adressée par la batonnat de Tizi-Ouzou aux avocats de Boudouaou, qui ont réagi contre l’agression dont a été victime la semaine passée, leur confrère Ahmed Hanafi.
Quittant son bureau le 7 octobre dernier en fin d’après-midi, celui-ci venait de s’engager dans une ruelle menant à son domicile, lorsqu’un individu surgit brutalement et lui assena de violents coups de matraque.
La victime a pu identifier son agresseur comme étant le rival de l’un de ses clients ayant perdu son procès dans une affaire prud’hommale. Le médecin légiste a prescrit à l’avocat (agressé) 12 jours.
A Boudouaou, le lendemain, dès la nouvelle du “drame” connue, la colère éclate au sein de la corporation locale des avocats. Les audiences y sont alors, systématiquement boycottées, parallèlement à l’introduction d’une demande de condamnation de l’agresseur au question, près le tribunal de la circonscription. A la colère, a succédé la compassion ainsi qu’un grand élan de solidarité corporative.
Le batonnat de Tizi-Ouzou qui a fermement condamné cette atteinte à un juriste, et donc à sa noble profession, souhaite que la justice fasse de même à sa manière, pour que de tels actes ne se reproduisent plus, a-t-on expliqué en substance. On ne demande, en gros, que le respect des lois de la république.
Salim Haddou