Karim Tabbou reçu par Belkhadem

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Le premier responsable national du Front des forces socialistes, qui a animé une conférence de presse à l’issue de cette audience, a indiqué que le chef du gouvernement « a promis de réagir » pour lever les entraves exposées par son parti. S’il dit vouloir juger sur pièce, Karim Tabbou a donc « pris acte » de cette audience, qui, a-t-il précisé, a duré « une heure ».

En guise de réponse, Karim Tabbou a indiqué que le chef du gouvernement « lui a exhibé » des documents « produits par » le ministère de l’Intérieur » en contradiction, à ses yeux, avec les arguments avancés par le FFS.

Dans une déclaration lue par le chef de la délégation, Karim Tabbou, lors de cette rencontre, le FFS qui remercie Belkhadem « d’avoir répondu favorablement à la demande d’audience que j’ai formulée » se dit « gravement préoccupé par les conditions dans lesquelles se préparent les élections locales du 29 novembre prochain (…) ».

Le document cite comme preuve de « blocages », les obstacles rencontrés par les représentants du parti dans une dizaine de wilayas lors de l’opération du dépôt des listes de candidatures. « Dans dix wilayas, à savoir Chlef, Béchar, Jijel, Skikda, Sétif, M’sila, Tissemsilt, El Oued, Khenchela et Aïn Defla, des obstacles et des entraves multiples ont été dressés pour empêcher les responsables locaux du FFS de constituer et de déposer normalement et conformément à la réglementation les listes APC/APW du parti ».

Pour être plus précis, la déclaration signée par Karim Tabbou indique que « dans certaines des wilayas citées, les listes électorales du FFS ont été arbitrairement refusées (…) nos militants ont été évacués manu militari de l’enceinte même de l’administration. » Et le parti assure le chef du gouvernement de la disponibilité d’éléments « d’information recueillis auprès de nos instances et responsables locaux ».

Plus loin, le Front des forces socialistes met en garde le gouvernement contre les « conséquences » de « telles dérives » en écrivant : « Ces dérives administratives peuvent précipiter le pays dans un désordre civil aux conséquences imprévisibles ». Et le FFS pense qu’il « s’agit là d’un plan concerté de subversion ».

D’autre part, Karim Tabbou a indiqué que son parti a « déposé entre 400 et 500 listes » entre celles des APC et des APW, sur un total de 1531 communes et 48 wilayas que compte la République.

Ali Boukhlef

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