Consternation, désolation et condamnation

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“C’est un miracle qu’il n’y eut pas de victimes !” commentera un habitant du chef-lieu qui avait cru un moment à un tremblement de terre. Il est méritoire de souligner qu’au moment de la déflagration entendue à une vingtaine de kilomètres à la ronde, le centre-ville était quasiment vide. La vigilance des policiers en faction qui tiraient sur la R24 qui fonçait droit sur le foyer de police (ex-siège de brigade de la GN) avait laissé le temps aux citoyens de prendre la fuite. Par ailleurs, en plus d’important dégâts matériels engendrés par cet abject attentat et estimés à plus de cinq milliards de centimes, l’agence sonelgaz, fortement endommagée, a plié bagages pour Draâ Ben Khedda tout comme l’nspection des impôts qui a élu domicile provisoirement à la Recette intercommunale. Les propriétaires des magasins, cafés et habitations endommagés ont pris le soin de photographier les dégâts dans l’espoir d’une indemnisation.

Tous les blessés rentrés chez eux

Aucun blessé ne se trouve actuellement à l’hôpital “Dieu soit loué, nous n’avons subi aucune perte humaine” dira un commerçant du centre-ville lequel poursuit “espérons seulement que l’Etat prendra en charge les indemnisations relatives aux dégâts matériels que nous avons subis !”.

C’est dire que c’est toute la population qui s’est réjouie hier quand on a su qu’il n’y avait eu aucun décès.

Par ailleurs, une campagne de condamnation à été initiée, particulièrement chez la classe politique locale où l’ensemble des formations politiques a vigoureusement dénoncé ce lâche attentat commis par le GSPC.

I. L.

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