Des femmes indésirables à la fête des …femmes.

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l Il est illusoire de dire qu’aujourd’hui dans notre pays la femme à recouvré pleinement ses droits. Ce qui s’est passé à la municipalité de Seddouk est loin d’être un cas isolé, sinon un reflet de l’hégémonie de l’homme incarnant tous les pouvoirs. Une discrimination la plus blâmable venant des oeuvres sociales, association gérant l’argent des travailleuses et travailleurs et censée apporter sa contribution aux travailleurs sans distinction de rang, de couleur, de salaire ou de sexe dans une institution de l’état, bien, censée incarner le symbole de l’équipe, de la démocratie et de l’égalité. La genèse de l’affaire : le comité des oeuvres sociales, selon son président, pour la fête du 8 Mars a décidé d’exclure de la cérémonie du 8 Mars fête internationale de la femme, les 52 femmes travaillant dans le cadre du filet social. Ces malheureuses femmes sont doublement lésées. D’abord elles sont sous-payées en percevant la modique somme de 3000 dinars alors qu’elles perçoivent un salaire intégral. Pour cela on les voit bien côte à côte dans les services faisant le même travail. Ensuite, elles sont privées d’un droit de participer à leur fête (une demi journée sur 365 jours) aux côtés de leurs collègues dans l’établissement qui les emploie et n’ouvrant pas droit de surcroît à un petit cadeau en guise de réconpense de leur labeur. Plus grave encore, comme y en a que 6 femmes qui travaillaient dans le service de l’état civil quatre permanentes et deux du filet social, dont l’une exerçait à l’antenne de Tibouamoucchine le comité des oeuvres sociales poussant loin sa besogne descriminatoire a décidé de faire participer celle travaillant au siège et d’ignorer celle de l’antenne. Il a fallu pour cela l’intervention du président de l’APC pour que cette jeune fille soit associée à la fête. Donc il y avait 18 femmes au total qui ont participé à la cérémonie à laquelle ont pris part les élus locaux et les membres du comité des oeuvres sociales, Chacune a bénéficié d’un cadeau comprenant une rose et 1 500 DA.

“Cette année on a été pris au dépourvu, c’est pourquoi on a laissé faire les oeuvres sociale, mais à compter de l’année prochaine, nous saurons réparer cette injustice en faisant participer toutes les travailleuses de la commune sans distinctions, Aussi on les fera bénéficier à l’occasion d’une journée de repos au lieu d’une journée“ déclare M. Mokhtar Benamar, adjoint au maire.

L. Beddar.

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