Ces maires “vulnérables”, car manquant de majorité au sein de leurs assemblées respectives, ont deux semaines pour convaincre les autorités wilayales de débloquer ces situations de crise à l’origine des conflits ayant mené ces communes à l’impasse. Selon de sources concordantes, le nouveau wali de Béjaïa aurait envoyé des correspondances le 28 du mois écoulé aux maires des municipalités concernées les exhortant de “mettre fin à ce genre de situation” avant que les autorités wilayales ne prennent des mesures qu’elles jugeront nécessaires. Cet ultimatum est certainement l’issue de dernier recours, après plusieurs mois de blocage dont les conséquences sont subies par les milliers de citoyens de ces communes.
Cela dénote aussi que le premier responsable de la wilaya estime “urgent” de donner une chance à ces municipalités asphyxiées par des conflis parfois personnels, alors que leurs situations sont déjà à déplorer.
S’il s’avère juste, ce rappel à l’ordre du wali à l’encontre des P/APC désavoués par une partie des élus, il ne s’agirait donc que d’une question de jours pour connaître le sort de ces communes qui pourraient renouer avec des élections dans quelques mois.
N. T.