Le secteur des transports en crise à Béjaïa…

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La situation que couvre le secteur des transports ne conjecture rien de bon. Les problèmes s’accumulent et la situation risque à tout moment de s’enliser. L’une des causes ? Le tintement des pièces de plus a soulevé le courroux des usagers qui n’ont pas hésité à recourir à des actions de rue. C’est ainsi que plusieurs tronçons routiers de la wilaya ont été ces derniers jours – sporadiquemen – fermés à la circulation automobile par les citoyens des quatre coins de la wilaya pour dénoncer la décision prise par les transporteurs et portant augmentation des prix du ticket. Durant plus d’un mois le problèmes qui opposait les deux parties “antagonistes” -usagers et transporteurs- a failli dégénérer n’était l’intervention des hautes autorités de la wilaya. en pleine “crise” et par l’entremise des pouvoirs publics le syndicat des transporteurs a décidé de geler sa décision.

Mais cette décision n’a pas été respectée par les transporteurs du fait que les augmentations sont à ce jour maintenues soulevant une fois encore l’ire, cette fois-ci, des habitants de la villes de Kharrata. Devant cet état de fait, la direction des transports devrait impérativement revoir sa copie pour en finir avec une situation qui devient au fil des jours intenable. Elle serait du reste mieux inspirée d’assimiler cette cascade d’actions de rue qui n’en finissent pas. Dans ce contexte, il est utile de rappeler la grogne des transporteurs desservant les lignes: Tizi-Ouzou-Béjaïa et Béjaïa-Bouira. Pour y remédier, des mesures allant dan sens de la régulation du secteur viennent d’être prises par la direction des transports. Ainsi les problèmes soulevés par les transporteurs des lignes interwilayas ont été réglés conjointement avec les deux directions des wilayas concernées. Pour ce qui est du problème actuel opposant les transporteurs et usagers, la direction des transports a enfin décidé de sévir en annonçant que des mesures coercitives seront prises à l’oncontre des transporteurs réfractaires.

A cet effet, un texte de loi sera incessamment promulgué pour régler le marché, notamment la tarification qui devrait être pratiquée sur les lignes suburbaines, dont le trajet est de moins de trente kilomètres à défaut de voir leurs licences d’exploitation retirées. Au-delà de trente kilomètres, précise-t-on, le marché est libre. Il n’en demeure toutefois que l’argument de la direction des transports ne convaine guère.

A ce propos, un lecteur d’un quotidien national écrit dans une tribune libre : “Une section syndicale locale de transporteurs de voyageurs affiliée à l’UGTA a-t-elle les prérogatives de légiférer et d’afficher publiquement dans le bus ?

Ou d’imposer carrément une augmentation du prix du ticket concernant la destination Amizour-Béjaïa sans l’aval même des pouvoirs publics ?

Mais également pourquoi ces derniers ne retrouvent pas rapidement une solution qui arrangera les deux camps ? (transporteurs et voyageurs)?. Libre marché, dites-vous…!”

Dalil S.

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