Les représentants de six organisations estudiantines, le wali, le responsable du DOU (Direction des œuvres universitaires), le directeur du centre universitaire et le secrétaire général ont pris part à cette réunion qui a duré plus de deux heures.
Rencontré sur les lieux, un délégué d’une organisation ayant appelé à la grève, estime que la réunion était une deuxième occasion pour exposer leur plate-forme de revendications. Après celle qui les a réunis avec la commission ministérielle dépêchée sur place, en fin de semaine écoulée.
Ces deux réunions ont été qualifiées d’“infructueuses” par ce même délégué, puisque aucune solution n’y a été dégagée. Quant à la présence du directeur du centre dans la rencontre d’hier, elle n’était « ni plus ni moins qu’un geste de bonne volonté envers le wali qui nous a accordé cette audience » enchaîne le même délégué.
Les étudiants déplorent l’absence de propositions concrètes de la part des responsables censés trouver des solutions à leurs problèmes. Ils exigent la satisfaction complète et sans condition de leur plate-forme de revendications. Pour rappel, cette dernière comporte 25 points. Outre le départ du recteur et celui des œuvres universitaires, elle comporte des revendications d’ordre socio pédagogique et dont l’administration faisait la sourde oreille depuis la rentrée, telles que le problème du transport et les conditions d’hébergement. Signalons qu’en réaction à l’anarchie qui a caractérisé le mouvement de protestation, deux organisations estudiantines n’ont pas assisté à cette réunion. Elles se sont même retirées du mouvement pour des raisons qui restent inconnues.
Il semble que le bras de fer engagé entre les étudiants et l’administration n’est pas présde connaître son épilogue.
De leur côté, les organisations ont déjà programmé pour cette nuit, une réunion d’évaluation,et d’élaboration d’une feuille de route pour les prochains jours.
Salmi Mourad