La première femme factrice à Béjaïa

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n “J’aimerais bien continuer à faire ce noble métier et à inciter d’autres femmes à le faire. Tout le monde me respecte, et je conseille vivement aux femmes de franchir tous les obstacles pour prendre place parmi les hommes, d’être avant tout convaincues de ce qu’elles veulent faire et d’y croire.»

Yasmina Ouatmani est la digne hiritière de la vallée de Yemma Gouraya. Née le 2 octobre 1983 au centre-ville de Béjaïa, dynamique avec un sourire d’ange, elle effectue son parcours scolaire dans sa ville natale. Son rêve était de faire un métier que toutes les femmes pensent que c’est pour les hommes. Aussi, a-t-elle exercé un métier qui sort de l’ordinaire de la femme : coiffeuse, secrétaire… Entamant sa carrière de factrice, cinq ans plus tôt en tant que vacataire, elle décroche le poste en décembre 2007. Yasmine est fascinée par le métier dans lequel elle trouve passion et joie : «Mes journées de factrice se passent à merveille avec le sourire tous les jours car je travaille avec des gens respectueux. »

Elle est soutenue par sa famille qui l’a toujours encouragée à aller de l’avant : «Je rends un grand hommage a ma chère mère qui est décidé la semaine passée. Elle était fière de moi.»

La femme algérienne avance de plus en plus dans un monde plutôt masculin. Prouver qu’elle mérite sa place, dans tous les domaines autrefois réservés aux hommes, tel est le credo quotidien des femmes qui s’engagent dans des carrières comme facteur, chauffeur de taxi, pompiste, policière.

Yasmina fait partie de ces femmes qui ont cassé les tabous et gravé l’éternel féminin dans le domaine.

Kahina Idjis

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