L’ANP se redéploie

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La carte sécuritaire du massif forestier, versant nord-est d’Aït Oumalou, connaît depuis quelques jours un profond changement. Ainsi, si les forces de sécurité viennent d’arrêter un nouveau plan de redéploiement, la menace terroriste vient de se manifester, quant à elle, dans les localités jusqu’ici épargnées. Les forces de l’ANP se sont positionnées dans des points jugés sur la base de l’évolution de la donne sécuritaire plus stratégiques.

En effet, des unités viennent d’être installées à proximité du village Arous, un petit bourg situé en aval de l’oued Uvarue dit Tassift séparant les territoires d’Aït Oumalou, Aït Aggouacha et celui de Mekla, réputé pour être, ces derniers temps, un passage obligé pour les Tlemcéniens de l’ex-GSPC entre l’ouest et l’est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, en allant vers Azazga (Yakouren) ou principalement vers Aboudid, pour rejoindre Larbaâ Nath Irathen et Aïn El Hammam, avec des jonctions liant le maquis de Takhoukht, versant donnant au village Aguemoun Izem, lieu où un autre campement militaire a élu domicile, il y a deux ans. Tout le monde sait que la Kabylie vit jusqu’à présent une série d’attentats de toutes sortes qui ont ciblé notamment les détachements des gardes communaux et autres services de sécurité. Concernant Aït Oumalou et ses environs, il faut savoir que c’est une région que les terroristes ont pu “apprivoiser” avant ce redéploiement, d’où une présence de plus en plus remarquée de petits groupes terroristes. Des incursions ont été d’ailleurs signalées dans des endroits considérés plus paisibles à l’image du village Arous, village situé à quatre kilomètres environ du chef-lieu communal où les habitants avaient reçu la visite d’une dizaine de terroristes au mois d’avril écoulé en début de soirée. Deux d’entre eux ont été éliminés deux jours après par les forces de l’ANP.

S. K. S.

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