L’APC renoue avec la crise

Partager

Les deux élus absents sont le maire, Abderrahman Bensbaa, et Rachid Hamidouche, un des deux élus RND. Après un débat houleux, six élus ont rejeté l’ordre du jour proposé en motivant leur refus essentiellement par “la non-exécution, à ce jour, de résolutions votées précédemment”. Allusion faite à la “promesse” du maire, lors de l’assemblée générale des élus tenue en mars de l’année en cours (voir La Dépêche de Kabylie n° 2066 du 16 mars 2009), de procéder incessamment au changement de son exécutif. La proposition a été accueillie favorablement par les élus contestataires. L’ordre du jour proposé pour la séance d’hier s’articule autour de l’approbation de cinq marchés publics, du tableau des effectifs, de la répartition des subventions aux différentes associations et, en dernier, de l’hommage rendu aux volleyeuse de l’USPA “vainqueurs de la Coupe d’Algérie”.

Lors des débats, Ouali Medboua, élu FFS, a soulevé le problème du stade des martyrs en se demandant : “Comment a-t-on affecté 500 millions de centimes pour une opération de terrassement alors que le stade est encore une propriété de l’agence foncière de Béjaïa ?” D’autres points clair-obscur ont été aussi soulevés par cet élu notamment la perception de la taxe d’assainissement par l’Algérienne des eaux (ADE) alors que c’est l’APC d’Akbou qui entretient le réseau, la non-exécution du plan de circulation et le problème du bloc administratif. M. Boucherit, également élu FFS, dira : “Aucun projet d’envergure n’est inscrit ni grand château d’eau ni station d’épuration”. Pour sa part, Mohand Arezki Isekounen, élu FLN, dira :“L’exécution des délibérations votées passe en priorité, il y va de la crédibilité de l’APC comme de la nôtre.” Mourad Bechir, premier vice-président et président de la séance, dira : “Le BP (budget primitif) de l’année 2008 est réalisé à raison de 95% avant novembre, tous les quartiers d’Akbou sont touchés au moins par une réalisation : c’est une première pour Akbou !” Il termine en disant : “Nous avons des réponses à toutes vos questions !”. Intervenant dans un contexte politique détendu contrairement à la crise précédente survenue dans l’imminence de la tenue de l’élection présidentielle, cette énième crise risque de perdurer.

B. Sadi

Partager