L’épreuve de vérité à Bouira

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Si l’ensemble des dispositions prises par les services de la direction de l’éducation permet aux candidats de plancher sereinement par les épreuves du bac, il n’en demeure pas moins que certains d’entre eux éprouveront des difficultés pour rejoindre le lieu inscrit sur leur convocation.

En effet, parcourir plus de 60 km pour parvenir à l’heure, afin de plancher sur la première épreuve, n’est pas chose aisée pour les 1 590 candidats et 1 557 candidates libres. Le cas des candidats originaires d’Aghbalou, 60 km à l’est du chef-lieu est plus que flagrant.

Certains d’entre eux devront se lever à 4h00 afin d’être présent à 8h, aux centres d’examens mentionnés sur leurs convocations, soit à Haizer, soit à Kadiria ou dans d’autres localités encore plus éloignées.

Un obstacle, de plus, à surmonter surtout pour les candidates qui n’ont jamais eu l’occasion de se déplacer aussi loin. Un voyage qui risque d’augmenter le trac, inhérent à un tel rendez-vous, d’autant plus que ces allers et retours se répèteront durant toute la durée de l’examen.

Pour les lycéens de M’chedallah et plus particulièrement, ceux de Ben Badis, le baccalauréat de cette année aura suscité le courroux des candidats qui ont failli être dispensés de l’épreuve de tamazight. En effet, comme il a été rapporté dans notre édition du 20 mai dernier, des élèves de la troisième année secondaire du lycée Ben Badis, ont été destinataires d’une convocation dans laquelle ils leur étaient signifié qu’ils étaient dispensés de l’épreuve de tamazight.

Les élèves avaient alerté la tutelle, mais c’est le ministre de l’Education nationale, lors de sa dernière visite à Bouira, qui avait, suite à des informations lues dans la presse à ce propos, pris les devants en instruisant fermement ses services, pour que tous les élèves, sans exception, planchent sur les épreuves de tamazight. A ce sujet, M. Benbouzid avait déclaré que “tamazight est une langue et une épreuve comme toute les autres.”

Hafidh B.

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