Béjaïa se classe 8e à l’échelle nationale

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Ce taux qui était de 71,27%, l’année passé, et qui classe la wilaya de Béjaïa à la 8e place à, l’échelle nationale, n’a jamais été atteint auparavant. C’est ce qu’a indiqué, hier, Mme Dj. Boulgane, au cours d’une conférence de presse animée à l’effet d’évaluer précisément les résultats de l’examen de 5e. Ce premier examen, issu de la réforme du système éducatif, donne accès à la 1re année de l’enseignement moyen. Au final, la réforme aura grignoté la sixième à l’enseignement primaire pour la confier au CEM où l’enfant va poursuivre ses études pendant 4 ans. L’enseignement primaire, cependant, n’aura rien perdu puisque l’année qu’il a donnée à l’enseignement moyen, il la récupère en amont avec le préscolaire où l’enfant, entre à l’âge de 5 ans, et qui tend à se généraliser du fait que, concernant la wilaya de Béjaïa, sur les 554 écoles primaires, 430 appliquent déjà le système du préscolaire, soit un taux d’application de 76,92%. Ce taux précise la directrice de l’éducation sera de 100% en 2012 à Béjaïa. Ainsi la réforme du système éducatif aura fait gagner une année de fréquentation entre le primaire et le moyen, et fait perdre une année de jeux et de liberté à l’enfant. Au cours de son intervention, l’oratrice a souligné, que sur les 535 écoles qui ont présenté des candidats à l’entrée en 1re année moyenne, 34 ont obtenu un taux de réussite de 100%, 105 plus de 90% et 229 supérieur à 80%. Seules 13% d’écoles ont enregistré un taux d’admission inférieur à 50%. Les raisons qui ont conduit à ces bons résultats, la première responsable de la wilaya les attribue, non sans une pointe de fierté, à la réforme du système éducatif, qui a eu le mérite d’alléger les programmes et les horaires, de permettre la couverture totale en manuels scolaires et de réduire les effectif des divisions pédagogiques à moins de 30 élèves. La tranquillité et la sérénité dans le travail, vu que cette année n’a pas enregistré de mouvements de grève importants de la part des enseignants ou des élèves, ont été également, souligne la directrice de l’éducation, un facteur non négligeable de la réussite.

B. Mouhoub

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