Le maire avoue subir des pressions

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Finalement, elle n’a même pas eu lieu. Le rendez-vous a été renvoyé à dimanche prochain.

Les choses étaient mal parties dès le départ, à en croire ce qui se dit autour du sujet. Tout a été chamboulé, la veille, en début de soirée. En effet,jusqu’à mardi, à dix-huit heures passées, l’Assemblée générale extraordinaire à laquelle avait appelé le maire, en prévision de l’installation d’un nouvel exécutif, était toujours maintenue. D’ailleurs, une réunion restreinte à laquelle devait prendre part les élus de l’alliance FLN-RCD-RND, qui préside aux destinées de la municipalité était prévue en fin d’après-midi pour mettre les choses au point, une dernière fois en prévision donc de l’AGE du lendemain. mais la-dite réunion ne s’est pas tenue ni à l’heure ni au lieu indiqués. Le maire ne s’étant pas présenté à l’heure fixée, les élus, désespérés d’une attente qui aurait durée, ont quitté le siège de l’APC pour aller tenir une rencontre informelle ailleurs pour discuter de cet élément nouveau. Ce n’est que par la suite que le maire les aurait rejoint pour leur faire un aveu : “J’était en haut, on m’a appelé”, leur aurait-il confessé. Selon des informations ébruitées, le maire leur aurait clairement avoué qu’il subirait des pressions d’en haut. mais de qui ? Dans ces propos, il leur aurait suggéré qu’il s’agirait du Mouhafedh qui serait plutôt partisan d’un rapprochement avec les élus du FFS, et partant, maintenir les deux élus du FLN montrés du doigt que de céder au groupe des douze qui exige le renvoi de ces deux derniers. Sauf que c’est là une option qui ne peut le mener loin. Car mêmes tous les élus du FFS marcheraient dans l’affaire, ils ne sont que six. Et avec le maire et les deux élus FLN décriés qui sembleraient avoir la main protectrice du Mouhafedh, il ne feront alors que neuf… Donc très loin de la majorité ! Or, ceux qui penchent pour cette option ne désespèrent pas de rallier à leur cause, d’autres élus, notamment les deux élus du RCD timidement solidaires avec le groupe des élus qui réclame le départ du 1er vice-président et celui du président de la commission sociale. En somme tenter le tout pour le tout en vue de “charmer” certains élus contestataires et leur faire changer de camp pour parvenir à isoler les “dures” du groupe frondeur. Chose qui peine à se concrétiser, au vu de l’union que s’est tissée ce collectif. Pendant ce temps, le blocage demeure, et le conflit s’allonge. Et en parallèle aux opérations de charme engagées par les uns et les autres dans le but de parvenir à réunir la majorité dans son camp, les divergences s’exacerbent entre certains élus des deux camps. Lors de la rencontre d’hier, on raconte que ça a failli de peu, dégénérer entre les deux camps. Suite à quoi la réunion a été levée en catastrophe avec la décision de renvoyer l’AGE, prévue pour hier, à dimanche prochain. Une dernière information qui reste toutefois à vérifier : Il se dit qu’une autre rencontre discrète aurait regroupé dans la même soirée les élus de l’alliance et le maire dans un autre lieu privé. Le 1er vice-président et le président de la commission sociale n’auraient pas été conviés.

Rachid N.

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