Après divers démarches restées infructueuses entreprises auprès des différentes instances concernées, les bénéficiaires des 50 logements LSP d’Amizour ont organisé, hier, devant le siège de l’OPGI à Béjaïa, à l’effet de rappeler avec insistance à qui de droit les désagréments dont ils souffrent depuis le 9 avril 2008, date où ils avaient pris possession de leurs logements. Entre autres problèmes, ils notent en tout premier lieu les eaux pluviales qui, faute de VRD correctement réalisés, stagnent au niveau de leur cité, rendant ainsi l’accès difficile à même leurs habitations. Les locaux des blocs 4 et 5, non murés, sont devenus, avec le temps, le lieu de rencontres pour ivrognes, drogués et autres délinquants, exposant ainsi les familles à toutes sortes d’agressions. L’autre motif, non moins important de leur rassemblement, est le non-raccordement de leur cité au réseau de gaz de ville. Et pour l’amélioration, toute légitime, de leur cadre de vie, ils réclament également la réalisation des espaces verts. Et l’absence du P-DG de l’OPGI, le chargé de communication de l’entreprise, après avoir consulté différents responsables de l’office, indique que s’agissant de VRD, une entreprise de bitumage est déjà engagée et ne tardera pas, selon ses dires, à entamer les travaux. Quant aux locaux des blocs 4 et 5, source de toutes sortes d’ennuis, le responsable promet qu’ils seront murés dans les tout prochains jours. Concernant le gaz de ville, il rappelle que ce volet relève de la DMI et de Sonelgaz et non de l’OPGI. Le suivi des espace verts appartient, souligne le chargé de communication, aux coopropriétaires. L’OPGI peut leur proposer de les aider à mettre une place un système pour leur entretien.
B. Mouhoub