Accueil Évènement Plus de 500 ayants droit de chouhada ont marché à Tizi-Ouzou

Plus de 500 ayants droit de chouhada ont marché à Tizi-Ouzou

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Venus des quatre coins de la wilaya, ces fils, filles et veuves de chahid ont bravé le soleil de plomb qui régnait sur la ville des Genêts pour crier leur ras-le-bol.

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Ils ont ainsi marché du siège de l’ancienne mairie jusqu’à la direction des moudjahidine. Une direction qu’ils ont d’ailleurs occupée et tenue fermée durant toute la matinée. Les protestataires réclament notamment le versement de leurs pensions et le déblocage des dossiers relatifs à la revalorisation de pension pour certains et, à la demande de pension, pour d’autre. Selon les manifestants, des dossiers attendent toujours dans des bureaux de l’administration, alors qu’eux vivent le calvaire au quotidien à cause de leur situation sociale des plus déplorables. Une plate-forme de revendications a été remise à qui de droit. Ces ayants droit semblent déterminés à aller jusqu’au bout pour arracher ce qu’ils réclament.

Cette montée au créneau enregistrée hier n’est qu’un premier pas d’une série d’actions retenues à cet effet. Ainsi, avons-nous appris, si aucun écho ne leur parvient,ils comptent réinvestir la rue dans une quinzaine de jours et cette fois en bloquant une autre institution étatique, le Trésor en l’occurrence. Toutefois, les manifestants ne veulent pas en arriver là, leur espoir est grand à ce que la manifestation d’hier soit suffisante pour amorcer une ère nouvelle qui verra leur problème résolu une bonne fois pour toutes.

En tout cas, les responsables qui ont reçu la délégation désignée par les protestataires afin de les représenter ont promis que leurs doléances seront prises en charge. “Ils n’ont pas le choix, ils doivent prendre les mesures nécessaires car on ne compte pas baisser les bras et faire marche arrière et ce jusqu’à l’aboutissement de nos revendications”, nous dit en substance un de ces ayants droit. “Nos revendications sont légitimes. Où sont les droits pour lesquels le sang de nos pères a coulé ?” s’est demandé un autre outré un autre.

M. O. B.

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