Ce début de mois de juillet a été caniculaire et les températures ne sont pas près de baisser.
Ainsi et selon l’Office national de la météorologie, les températures devront atteindre des pics de 45 ° durant la semaine en cours. Ces températures caniculaires affectent à partir d’aujourd’hui, les régions intérieures du Centre et les wilayas concernées sont Tizi-Ouzou, Bouira, Béjaïa, Alger, Jijel, Skikda, Annaba, El-Tarf, M’sila, Constantine et Guelma. Concernant les wilayas du Sud, les températures atteindront aujourd’hui des pics de 46, 48 et 50 degrés selon le bulletin de l’Office national de la météorologie (ONM). Les régions les plus exposées sont Adrar, In Salah, le nord de Tamanrasset et Ouargla. Les plus exposées à cette hausse brutale des températures demeurent les personnes âgées et les enfants. Cette hausse s’explique par des vents chauds qui proviennent du sud avec une pression très élevée. Les urgences du CHU Mustapha-Pacha ont enregistré hier une grande affluence, principalement des personnes âgées. Depuis 2003 où des pics de températures ont atteint les 42°, c’est la première fois que le mercure grimpe aussi haut. Cette canicule est accompagnée par un taux d’humidité de 80 % à Alger ainsi que des vents chauds qui rendent la respiration difficile chez les personnes du troisième âge. Les régions du Centre telles que Tizi Ouzou et Béjaïa sont les plus touchées par la canicule, des personnes nous ont affirmé hier que certains endroits ressemblaient à des fournaises. Seule consolation, la plage ou les piscines. A Alger, hier, jour de semaine, la plage d’El-Kettani a enregistré une grande affluence où de nombreuses familles ont trouvé leurs comptes. Dans les centres de repos, le personnel est très vigilant, il faut s’équiper de brumisateurs et les chambres ne sont pas dotées de climatiseurs. Beaucoup de personnes admises hier au CHU Mustapha-Pacha « venaient, selon les infirmiers de ces endroits ». Les températures devront connaître une baisse sensible à partir de la semaine prochaine selon l’Office national de la météorologie.
Hacène Merbouti