Le Cnes opte pour une grève nationale de 15 jours à partir du 15 novembre prochain

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Le Cnes a pris sa décision à l’issue des travaux de sa session extraordinaire tenue la semaine passée. Une occasion pour cette organisation syndicale d’évaluer l’état des lieux de la situation critique qui prévaut au niveau des universités algériennes et de débattre par la même occasion l’instruction du Premier ministre interdisant l’application du régime indemnitaire avec effet rétroactif.

Ce syndicat veut à travers cette action, dénoncer la situation catastrophique et alarmante de l’université algérienne. Une situation, faut-il le signaler, qui ne cesse de se dégrader.

En effet, la grogne ne s’est pas seulement arrêtée au niveau du secteur de l’éducation, elle a atteint même l’enseignement supérieur.

Les responsables de ce syndicat avaient, à maintes reprises, indiqué que l’université algérienne est “malade de ses enseignants et recteurs qui font la loi”. Ainsi donc, et devant cet état de fait, ces derniers espèrent voir une amélioration du rendement de l’université algérienne.

Ils sont plus que jamais déterminés à fair aboutir leur plate-forme de revendications. Leur seul et unique objectif est d’éradiquer la violence qui règne dans les campus, et ce, à travers la mise en œuvre de la charte qui régit les relations entre l’enseignant, l’administration et l’étudiant.

En ce qui concerne le dossier du régime indemnitaire, le Cnes dira que “les promesses faites dans le cadre des travaux de la commission mixte regroupant le ministère de l’Enseignement supérieur et le Cnes, sur le régime indemnitaire, sont restées sans suite”.

Le Cnes a également réclamé l’ouverture d’un dialogue sérieux sur le régime indemnitaire et le statut particulier, qui a été finalisé depuis maintenant 14 mois, mais rien de concret sur le terrain.

Lemya Ouchenir

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