Marche de protestation contre la présence des prostituées

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Sur initiative du mouvement associatif local, ils étaient des dizaines, hier matin, à marcher dans les rues de la ville pour rappeler encore une fois aux autorités qu’il est plus que nécessaire d’intervenir, pour mettre un terme à la présence de plus en plus importante des femmes aux mœurs légères. La manifestation a pris son départ du siège de la mairie et la masse humaine s’arrêtera au niveau du siège de la daïra pour remettre au chef de daïra une déclaration signée par six associations. Après un bref entretien, les deux parties se sont entendues sur l’organisation d’une réunion qui aura lieu demain après-midi pour essayer de trouver une solution à ce fléau. Dans leur déclaration, les signataires parlent de l’envahissement de la ville par cette catégorie de la gent féminine. Ces dernières qui ont fait de la prostitution leur métier côtoient quotidiennement les autochtones et constituent par conséquent, un danger pour la population juvénile notamment. Ils rajoutent que ceci n’est nullement une fatalité mais que le fléau est favorisé par des énergumènes à la fortune et aux biens facilement acquis qui s’investissent dans le proxénétisme. Ils reprochent à ces derniers de vouloir forcer l’intégration de ces prostituées en faisant d’elles leurs locatrices. C’est pourquoi, les manifestants demandent à toute la population de signer la pétition, en circulation actuellement, pour dénoncer les promoteurs de la débauche et à rejoindre les marches et actions pacifiques qui seront entreprises afin d’éradiquer ce fléau. Avant d’organiser cette marche de contestation, le mouvement associatif a eu déjà à se réunir avec les autorités locales dans le cadre de leur protestations contre l’expansion de cette déchéance morale. Durant ces rencontres, des décisions ont été prises, à savoir tenter de sensibiliser les loueurs et délocaliser la station de taxis, conformément aux revendications des habitants de la cité des lotissements, pour la remettre au site qui lui a tout le temps été réservé. Ceci est considéré comme une première tentative par certaines associations. Toutefois, les protestataires mettent en exergue l’attitude permissive des pouvoirs publics qui, en ne réagissant pas, semblent faire dans la promotion du plus vieux métier du monde, à défaut d’emploi. “Aokas n’est pas Pigalle, non à la loi des proxénètes ou encore préservons-nous des maladies sexuellement transmissibles” sont entre autres, les slogans mis en avant. Ce regain de protestation de la population par rapport à cette présence massive des prostituées est motivé par leur circulation ouvertement dans les lieux publics ceci dans des tenues vestimentaires indiscrètes et peu publiques et surtout leur imposition dans la région remonte à une quinzaine d’années s’est propagée à la vitesse grand «V» au point d’inquiéter toute la population locale sur les éventuelles implications liées à la santé publique et surtout à ce ravage de la mortalité.

A. Gana

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