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Le débrayage partiellement suivi

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Régime indemnitaire, retraite anticipée, œuvres sociales, médecine du travail et révision de la loi sur le statut particulier sont, entre autres, les revendications de cette entité syndicale.

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A en croire les initiateurs de cette action, le taux de suivi de ce mouvement de grève a été estimé dans la matinée d’hier à 41%, à l’échelle nationale. « 41 wilayas ont répondu favorablement à notre appel, dont 7 wilayas ont été paralysées à 100% », a fait savoir hier le coordinateur du Snapest, Méziane Mériane. « Par contre, cette action a été partiellement suivie au centre du pays », poursuit encore M. Mériane. S’exprimant lors d’une conférence de presse, le coordinateur du Snapest dira que « près de 24 600 enseignants ont adhéré à cette action d’envergure ». Selon la même source, des rassemblements et des marches auront lieu au niveau de plusieurs wilayas. S’agissant en outre de la déclaration faite avant-hier par le conseiller du ministre de tutelle, M. Mériane fera savoir que cette déclaration est tout à fait « contradictoire » à celle du premier responsable de l’Education nationale. « Le ministre nous a affirmé que le dossier du régime indemnitaire sera réglé d’ici quelques jours, alors que son conseiller le contredit en précisant qu’il sera finalisé dans un mois », fulmine le conférencier.

Tout en déclarant que la tutelle veut gagner du temps, M. Mériane a indiqué : « Notre organisation syndicale ne veut que du concret. »

Il a, à cet effet, appelé le ministère de tutelle « à transmettre un communiqué officiel aux établissements scolaires au lieu de faire de telles annonces sur les ondes de la Radio nationale ».

Concernant le rattrapage des cours causé par la dernière grève qui a duré 21 jours, M. Mériane a souligné que « ce retard peut être rattrapé comme cela a été le cas de la grève entamée en 2003, où nous avons pu rattraper un retard de deux mois ». Cet organe syndical a réitéré son attachement à la retraite après 25 ans de service effectif, vu la dureté du métier de l’enseignement qui est justifié par les maladies professionnelles.

Lemya Ouchenir

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