Ould Abbès met en garde contre la consommation des produits alimentaires périssables

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Le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière a mis en garde contre la consommation, durant la saison estivale, de produits alimentaires périssables dont les règles d’hygiène et du froid ne sont pas respectées.

Devant cet état de fait, le docteur Hassina Hellal, chargée du programme des intoxications alimentaires et de l’hygiène au ministère de la Santé a tiré la sonnette d’alarme au sujet de certains produits alimentaires périssables tels que les œufs, le lait et ses dérivés et les boissons vendues sur les trottoirs et dans certains commerces où les règles d’hygiène et du froid ne sont pas respectées. “Certains citoyens risquent leurs vies en achetant ces produits alimentaires exposés sur les trottoirs à moindre coût, sans se soucier des règles d’hygiène et du froid», a-t-elle indiqué. En dépit des efforts déployés par le ministère de tutelle, la responsable a regretté le recensement de 3 000 à 5 000 cas d’intoxication/an. Cette dernière a, dans ce contexte, précisé qu’“on ne peut mettre un terme à ces cas, qu’en exigeant un certificat de conformité pour l’ouverture de restaurants ou de fast-food et la stabilisation des activités commerciales pour un meilleur suivi par les services concernés”.

Le Dr Hassina Hellal a appelé à cet effet, les communes à élaborer un fichier concernant les activités commerciales exercées sur leurs territoires, pour permettre aux services d’hygiène de mieux les contrôler et de réduire les cas d’intoxications alimentaires. Selon le Dr Hellal, les intoxications alimentaires ont pour cause le non respect de la chaîne de froid et des règles d’hygiène, le manque de professionnalisme et l’amateurisme de beaucoup de restaurateurs et d’épiciers et le comportement des citoyens. “Le ministère de tutelle, ne peut, à lui seul, déterminer les causes des intoxications alimentaires, sauf pour les cas hospitalisés», a rappelé Mme Hellal qui explique que “lors d’une intoxication alimentaire touchant une famille, un seul membre de cette famille sera hospitalisé en général, alors que les membres restants prendront le médicament prescrit au malade déjà hospitalisé sans avoir à consulter le médecin”. Pour mieux prévenir les cas d’intoxications alimentaires, elle préconise la stricte application des lois régissant les établissements de restauration rapide, à travers un contrôle continu, et l’inspection et le suivi des établissements proposant des plats collectifs.

L. O.

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