Il est conçu pour les C.N.I et les passeports biométriques : Un document difficile à obtenir

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L’extrait d’acte de naissance sécurisé est instauré depuis quelques mois déjà par l’administration.

Ce nouveau document est exigé pour la délivrance de la CNI et du passeport biométrique.

Toutefois cette nouvelle procédure, selon les échos qui nous parviennent des différentes municipalités, est loin de faire l’unanimité quant à son utilité.

La biométrie selon certains acteurs de la scène nationale viserait à faire un fichier national sur l’ensemble des citoyens.

Et par là la réduction du champ de la liberté des communs des mortels serait l’objectif escompté.

Le questionnaire que le citoyen est appelé à remplir devient leur principal appui. Bref, pour le simple citoyen, le problème est tout autre : les longues files d’attente et les nombreuses heures, voire des journées d’attente pour l’obtention de ce fameux sésame est leur première préoccupation.

Rappelons que lors de l’entame de cette nouvelle pratique, seul le P/APC avait le droit de signer l’extrait de naissance n°12 S. Une donne qui a contribué à rendre encore l’attente plus longue.

Les rixes et les bousculades devant les bureaux de l’état civil sont devenues monnaie courante.

Depuis, les responsables concernés ont élargi la signature du S12 aux chefs de service et aux membres des exécutifs communaux.

Dès lors, la fluidité de l’opération devient une vérité que l’on ne peut pas nier.

Toutefois, dans les communes qui enregistrent un fort taux de natalité et qui possedent plusieurs registres, comme c’est le cas aux Ouadhias et à Boghni, l’attente peut aller jusqu’à trois jours.

L’indisponibilité de l’imprimé a été également rapportée par la presse dans certaines communes.

C’est dire que les collectivités locales ne sont toujours pas prêtes à travailler avec cette nouvelle méthode dite biométrique.

Dans plusieurs services de l’état civil dans le sud de la wilaya, les carambolages humains allant parfois jusqu’aux mains ont été signalés.

Les employés étant dépassés et les citoyens toujours pressés alors bonjour les dégâts.

Du coup, la bureaucratie et les mauvaises pratiques deviennent plus concrètes.

Hocine Taïb

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