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La participation aux partielles se précise

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Ce conseil est programmé, comme prévu par la direction du parti, pour débattre de la suite à donner concernant les élections partielles du 24 novembre prochain. Il aura également à se prononcer, d’une manière claire et officielle, à travers son conseil sur le référendum du 29 septembre, et des questions relatives à la situation politique du pays, et la situation interne du parti.Si le FFS, via son chargé de communication s’est déjà prononcé sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale du président de la République, il n’en demeure pas moins que la question de la participation aux élections partielles occupe la une des discussions de ses militants. La grande partie des débats est axée ainsi sur ce sujet auquel le plus vieux parti de l’opposition donne une importance primordiale. Certains cadres du parti ont même émis le vœu de déposer leur candidature, puisque, croient-ils, leur parti n’a pas le choix : ou bien une disparition qui lui assure une survie à travers les assemblées locales ou bien une disparition, en l’absence d’un cadre d’exercice politique, qui leur permette de s’exprimer. La mésaventure de son ex-rival, le RCD, qui a disparu de la scène politique en boudant les différentes échéances électorales, excepté les présidentielles, lui en serait une belle leçon politique, pour ne pas s’aventurer dans une entreprise qui lui sera fatale, et subira probablement le même sort. “La position du parti demeure pour le moment le rejet de la dissolution des assemblées”, a déclaré récemment le secrétaire national Ali Laskri. Après avoir rejeté dans le fond et dans la forme le décret présidentiel, le FFS semble se préparer à prendre une autre position qui le conforte plus : la participation.Les déclarations des responsables locaux, à l’image du premier fédéral à Tizi Ouzou Rabah Brahimi, confirment ce penchant à prendre part à ces élections. “Nous sommes en train de restructurer le parti à l’échelle de la wilaya”, a-t-il déclaré. Le fédéral croit que c’est une démarche importante quelle que soit la décision du conseil fédéral, en soulignant : “On doit se restructurer quelles que soient les décisions du conseil national ou fédéral”. Et d’ajouter : “S’il y a décision de participation c’est alors avec ces structures qu’on participera, s’il y aboycott, alors c’est avec ces mêmes structures qu’on boycottera”.L’autre paramètre est l’inefficacité des actions menées par le FFS au lendemain de l’adoption par le Conseil des ministres le 17 juillet de l’ordonnance portant dissolution des assemblées locales, à l’image de la marche du 21 juillet et le rassemblement du 18 août organisés à Alger. La détermination des pouvoirs publics à tenir coûte que coûte ces élections contraint le parti d’Aït Ahmed à opter pour la participation. Le parti mettra également à son profit le nombre de wilayas touchées par le décret présidentiel, qui en plus de Tizi Ouzou et de Béjaïa concernera les wilayas de : Boumerdès, Biskra, Khenchela, Laghouat et Bouira.Selon des observateurs avisés de la scène politique, le FFS ne pourra jamais céder du terrain, a contrario il fera tout pour tenter de récupérer les assemblées perdues. Une démarche qui ne réussira pas s’il adopte le rejet comme moyen politique, dès lors que le pouvoir ne reculera pas sur ses décisions, et la meilleure solution, pensent-ils, est que le FFS se rende à l’évidence et adopter une décision qui lui assurera le minimum que puisse avoir un parti politique : une tribune d’exercice politique.

M. Aït Frawsen

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