La commémoration de la date historique du 11 décembre n’a pas eu lieu, comme à l’accoutumée, dans la commune d’Aokas. Et pour cause, ; l’absence de l’exécutif communal et par ricochet, la fermeture du cimetière des chouhada, lieu où se déroule habituellement la cérémonie commémorative.
Cette bévue a fait réagir le bureau communal de l’Organisation nationale des moudjahidine qui a adressé un compte rendu au wali de Béjaïa, dans lequel il rappelle qu’il était regrettable que cette importante date de l’histoire ne soit pas prise en considération par les élus locaux qui ont brillé par leur absence, en sus du fait qu’ils n’aient pas prévu l’ouverture du cimetière des martyrs ni à son pavoisement et encore moins à la levée des couleurs nationales en ce lieu comme il a été tout le temps de coutume en pareille circonstance.
Les initiateurs de la requête disent avoir utilisé des moyens peu commodes pour accéder à la stèle où ils ont procédé à la levée des couleurs avec un emblème national fourni par un citoyens et ce, sans la traditionnelle gerbe de fleurs.
En conclusion de leur écrit, les rédacteurs du compte rendu souhaitent que ce genre de manquement au devoir national doit être sanctionné afin qu’il ne se reproduise plus dans leur commune où le nombre de martyrs se chiffre par centaines.
A. Gana