Des bénéficiaires menacent de les ‘’squatter’’

Partager

Quelques 32 bénéficiaires des 104 logements LSP commencent sérieusement à s’impatienter, suite au retard enregistré dans la réception de leurs logis. Une réception prévue selon le permis de construire daté du 17/05/2006, dans un délai ne dépassant pas les 20 mois, soit en mars 2008. Une date également mentionnée sur les V.S.P (ventes sur plan) où le promoteur s’était engagé pour la remise des clés aux bénéficiaires. Cependant, force est de constater que malgré ces engagements écrits, et ce retard de plus de deux années, les bénéficiaires n’ont pas bronché jusqu’au jour où la CNEP a décidé de procéder au prélèvement des intérêts intercalaires. Devant cette situation, le wali, le secrétaire général, la DLEP, le chef de daïra, la Cnep, la CNL ainsi que le promoteur ont été destinataires d’une requête pour interpeller les instances concernées. Deux bénéficiaires de ces 104 logements nous ont avoué leur embarras en cette saison hivernale, d’autant plus que leurs contrats de location respectifs arrivent à terme. “Le propriétaire chez lequel je loue, depuis plusieurs années, m’a averti qu’il voulait récupérer son appartement, je n’ai pas où aller et je n’ai d’ailleurs même pas d’argent pour louer, étant donné que toutes mes économies ont servi à payer des intérêts intercalaires de la CNEP ….” Une situation des plus embarrassantes d’autant plus que nos interlocuteurs nous affirment qu’ils sont “…..pénalisés par un versement de 5000 dinars d’intérêts intercalaires non déductible du crédit global emprunté à la tutelle CNEP et cela depuis trois années à ce jour.’’ Selon les bénéficiaires, le chantier serait actuellement à l’abandon et il faudrait encore plusieurs mois avant la réception de leurs logements : “Aucun des travaux n’est achevés à 100%…ni la plomberie, ni le crépissage intérieur etc….alors qu’il avait été convenu que nous prendrions possession de nos appartements lors de la visite du ministre de l’Habitat le 08/11/2010, mais depuis une autre fausse promesse nous a été faite pour le mois de février 2011 lors de la réunion des promoteurs LSP avec le secrétaire général tenue le 28 novembre dernier.” Les 32 signataires de la requête envoyée aux différentes autorités, sont unanimes à déclarer que si les travaux ne reprennent pas un rythme soutenu, ils seront dans l’obligation d’envisager “le squat” de leurs propres logements quelles que soient les conditions”

B.D.B

Partager