“Jusqu’à quand les solutions provisoires ?”

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Les syndicats autonomes activant dans le secteur de l’Education, estiment que les mesures prises par le premier responsable de l’Education nationale, comme étant « des solutions provisoires ». Ces derniers demandent à la tutelle de prendre les mesures « nécessaires » et « capables » de mettre un terme à cette situation qui ne cesse de se répéter chaque année.

Le coordinateur du Syndicat national autonome des enseignants de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), M. Meriane Meziane, s’est dit dans ce contexte « préoccupé par cette situation qui se répète depuis plus de trois ans ». « Cela fait trois ans que les élèves sortent dans la rue pour demander une concession supplémentaire, ainsi que la suppression de l’approche par compétence », a-t-il déploré.

M. Meriane a souligné la nécessité d’associer les spécialistes de l’éducation et les pédagogues « pour réévaluer et rectifier les programmes de manière à permettre à l’élève de décrocher un diplôme de baccalauréat de qualité ». Et d’ajouter qu’ « il faut qu’il y ait un suivi pédagogique rigoureux ». Il a appelé à cet effet, à « la tenue d’une rencontre nationale pour évaluer la structure de l’éducation en général et du secondaire en particulier ».

S’agissant de la date de l’arrêt des cours, qui est fixé par le département de Benbouzid, pour le 12 mais prochain, le coordinateur du Snapest a préconisé de prolonger la date de l’arrêt des cours pour permettre l’achèvement du programme scolaire. En outre, notre interlocuteur fera savoir que « les enseignants sont là pour encadrer les élèves, et non pas pour les pousser à sortir dans la rue », en réponse au membre de la fédération nationale des associations des parents d’élèves qui a accusé les enseignants d’être derrière ce mouvement de grève.

Quant au président du syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), il dira que « la date de l’arrêt des cours, fixée pour le 12 mai prochain, limitera le programme scolaire arrêté ». Pour sa part, le chargé de l’information au niveau du conseil national autonome de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest), M. Messaoud Boudiba estime que « les solutions adoptées par le département de Boubekeur Benbouzid sont logiques, dans de telles circonstances, afin de calmer la situation et éviter que les élèves de terminale sortent dans la rue ». Il enchaîne : « Mais il est temps que la tutelle examine à nouveau cette question, car ils n’est pas raisonnable que le ministère continue à donner des solutions provisoire et cela depuis quatre ans ».

Lemya Ouchenir

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